Michael Jordan était un grand joueur sur le terrain, où il enchainait les exploits, mais aussi en dehors, où il passait son temps libre à parier avec des personnages pas forcément recommandables. Il misait des sommes pharamineuses, et se retrouvait parfois avec des dettes envers des mafieux réputés et des dealers de grande envergure. Il a même du passer devant le juge pour un chèque polémique.
Si Michael Jordan n’avait pas été un joueur exceptionnel, le plus grand de tous les temps pour de nombreux passionnés, il serait peut-être vu comme l’un des personnages les plus controversés de l’histoire de la NBA. Car derrière ses exploits légendaires sur le terrain et ses nombreux titres, il y avait aussi un homme qui baignait dans cercles peu recommandables….
Addict aux jeux d’argent et aux paris pas toujours légaux, le n°23 des Bulls trainait forcément avec certains caïds de la mafia, et il s’est même lié d’amitié avec un éminent membre d’une violente famille new yorkaise. Ce n’est pas un hasard si certaines rumeurs affirment que le meurtre de son père en 1993 est le fruit d’un règlement de compte entre MJ et des gangsters à qui il devait de l’argent.
Quand Michael Jordan perdait 57.000 dollars contre un dealer !
Et en 1992, quelques jours après sa victoire aux Jeux Olympiques de Barcelone avec la Dream Team, Jordan a bien failli être plongé dans une sale affaire à cause de ses connaissances dans le monde du grand banditisme. Il a en effet été convoqué par les forces de l’ordre à son retour chez lui, afin d’éclaircir pourquoi il avait fait un chèque de plus de 50.000 dollars à un dealer de cocaïne. L’auteur Roland Lazenby raconte dans un livre sur MJ :
Une assignation à témoigner lors du procès du dealer Slim Bouler en Caroline du Nord attendait Michael Jordan à son retour de Barcelone. Les juges lui ont notamment demandé pourquoi Bouler, un trafiquant de cocaïne déjà condamné par la justice, était en possession d’un chèque de 57.000 dollars de sa part. Le joueur a d’abord commencé par expliquer que c’était pour rembourser un prêt personnel.
Mais après avoir prêté serment, il a avoué que c’était pour s’acquitter de sa dette au poker et sur certains paris après un weekend de jeu passé chez lui. Personne ne lui a demandé des comptes sur les trois autres chèques retrouvés dans la mallette de Eddie Dow, un spécialiste de la libération sous caution pour les personnes emprisonnées, qui avait été assassiné quelques mois plus tôt.
Michael Jordan était un parieur compulsif, et les seules personnes qui pouvaient le suivre dans ses excès, avec des sommes pharamineuses, étaient les mafieux les plus importants de Caroline du Nord et de Chicago. La preuve, en un weekend, il a accumulé une dette de 57.000 dollars à ce dealer de cocaïne condamné à plusieurs reprises par la justice… Et il y a sans doute bien d’autres affaires du genre qui ne sortiront jamais, comme le mystère autour d’Eddie Dow.
Si les joueurs NBA cherchent généralement à se séparer de certains amis gênants, Michael Jordan se rapprochait de personnes peu recommandables pour pouvoir assouvir son addiction aux jeux d’argent. Ces relations ont bien failli lui gâcher la fête après sa démonstration aux JO de Barcelone.