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Ne pas entendre son nom être appelé le soir de sa draft, c’est une terrible humiliation pour n’importe quel jeune joueur. Mais c’est encore pire quand votre copine vous quitte dans la foulée… Une terrible expérience vécue par un gros nom de la ligue, comme il l’a avoué dans une interview.
Pour beaucoup de joueurs, la draft constitue une occasion unique dans leur vie. Les plus cotés des athlètes universitaires n’ont pas à se soucier d’où ils atterriront, étant donné qu’ils sont pratiquement garantis d’être sélectionnés au premier tour et de signer rapidement des contrats avec des sponsors. Mais pour ceux moins en vue, c’est pratiquement la seule chance de pouvoir se frayer en chemin vers le circuit professionnel aux US.
En effet, bien que certaines exceptions existent, notamment sur les dix dernières années avec des profils comme Nikola Jokic ou encore Draymond Green, les joueurs draftés au second tour ont souvent du mal à se faire une place en NBA dans la durée. C’est même encore pire pour ceux qui ne sont pas appelés par Adam Silver le soir du repêchage, puisque les franchises partent d’ores et déjà du principe qu’ils n’ont pas un avenir sur les parquets…
Humiliation totale pour Christian Wood après sa non-draft
Cette terrible désillusion de ne jamais entendre son nom être appelé, Christian Wood l’a malheureusement connu en 2015. Intérieur ultra-athlétique et plutôt doué offensivement, il s’est fait cependant snober par l’ensemble des 30 équipes. Et le cauchemar ne s’est pas arrêté là pour lui, comme il l’a révélé lors d’une interview avec The Ringer. Non seulement sa vie fut sportivement parlant en mille morceaux après ça, mais ce fut également le cas sur le plan personnel :
Christian Wood on not getting drafted into the NBA:
— Legion Hoops (@LegionHoops) January 1, 2023
“When I was younger, it was just that I thought I was more talented than everybody… I lost my gf that night, too. I dropped her off at the airport after the draft…”
(via @FadeawayWorld)https://t.co/G8FIuZjkBV
J’ai perdu ma petite amie cette nuit-là, aussi. Je l’ai déposée à l’aéroport après la draft et je ne l’ai jamais revue.
Difficile de faire plus terrible comme coup sur la tête pour le big man, qui a littéralement tout perdu le temps d’une soirée. Mais à l’instar de nombreux autres basketteurs, l’intéressé n’est pas resté longtemps la tête baissée et s’est immédiatement remis au travail. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a aidé.
Baladé de franchise en franchise lors de ses premières saisons en pro (sept équipes en autant d’années), il a fini par percer aux Rockets à partir de l’automne 2020 où il s’est révélé être un poseur de double-double très réguliers. Suffisant pour que les Mavs tradent pour lui à l’été dernier, faisant de lui le deuxième meilleur joueur du roster après Luka Doncic. Mieux encore, il pourrait prolonger pour un prix d’or à l’intersaison prochaine, une sacrée revanche après des débuts pareils.
Le 26 juin 2015 fut une date sombre dans la vie de Christian Wood, non-drafté puis largué par sa copine dans la foulée. Heureusement pour l’intérieur de Dallas, il est désormais devenu une véritable star à force de travail et de détermination. On ne peut que saluer son état d’esprit.
