Personnage imprévisible et capable du meilleur comme du pire, Dennis Rodman n’a jamais manqué l’occasion de se retrouver dans des situations problématiques. Mais lorsque l’ancien coéquipier de Michael Jordan a voulu faire sa loi dans le restaurant d’un autre joueur NBA, la soirée a très vite mal tourné pour lui…
Si un joueur devait illustrer le fameux parallèle entre Dr Jekyll et Mr Hyde, ce serait probablement Dennis Rodman. Décrit par ses coéquipiers comme un homme calme et attentionné dans le privé, l’ailier-fort s’est bâti un personnage public aux confins de la folie, fait d’excès et d’abus en tous genres. Capable de faire la fête pendant 48 heures sans interruption, D-Rod a parfois perdu le contrôle… et s’est attiré des ennuis.
Arrêté par la police à plusieurs reprises en état d’ébriété sur la voie publique, le quintuple champion NBA semble un peu plus stable depuis quelques années. Il faut dire qu’il a connu un épisode particulièrement humiliant il y a quelques années, lors d’une visite au restaurant d’un certain Charles Oakley.
Dennis Rodman salement secoué par une brute de la ligue
Connu dans les années 1980 comme le « garde du corps » de Michael Jordan lors de l’arrivée de MJ chez les Bulls, Oaks est respecté comme l’un des durs à cuire éternels de la ligue. Alors lorsque le gaillard a vu Dennis Rodman semer la zizanie dans son restaurant, il a agi. Et pas qu’un peu :
J’ai eu un coup de fil du manager du restaurant, qui m’a dit que Rodman se baladait entre les tables et mangeait dans les assiettes de tout le monde. Je lui ai dit : « J’arrive ». Je n’ai pas hésité. J’ai fait comme j’avais fait à Charles Barkley : je ne l’ai pas frappé, je l’ai juste attrapé par le col et je lui ai dit : « Mais qu’est-ce que tu fous ?! » Il m’a répondu : « Je m’amuse ». Je lui ai répondu : « Et ben tu ne t’amuses pas comme ça dans mon établissement ». Je l’ai attrapé, je l’ai traîné jusqu’à la porte et je l’ai viré. J’ai ajouté : « Ne reviens plus jamais ».
Une leçon en bonne et due forme pour l’impétueux Rodman, malheureusement habitué des dérapages de ce genre. En tout cas, Oakley a tenu à en rajouter une couche, pour bien faire comprendre qu’il ne porte pas le Hall of Famer dans son coeur :
A chaque fois qu’il me voit depuis, il fait demi-tour. Vous avez vu « Bronx Tale », quand le gars qui doit de l’argent à l’autre le fuit à chaque fois ? C’est ce que fait Dennis quand il me croise. Je l’ai vu 2-3 fois, mais il se débine. C’est un mec soft. C’était un bon rebondeur, hein, mais il était soft. De toutes façons, quand tu as besoin d’autant d’attention, que tu as besoin de faire tout ça, c’est que quelque chose ne va pas.
Colosse craint à travers toute la ligue, Charles Oakley a ridiculisé Dennis Rodman et ses 2m01 sans trembler. Et visiblement, la fantasque légende des Bulls ne tient pas franchement à re-croiser la route de son ancien adversaire sur les parquets…