Coqueluche du monde de la NBA avant d’être sélectionné numéro 1 de la Draft dans quelques mois, Victor Wembanyama est évidemment un spectateur attentif de la ligue qu’il va rejoindre. D’ailleurs, le Français n’a pas fait de mystère sur ce qu’il pense de certaines équipes, qui pourraient pourtant rapidement devenir son employeur.
Victor Wembanyama n’a jamais été aussi proche de débarquer en NBA, et sauf grave blessure ou séisme, le Français sera bien évidemment appelé en premier par Adam Silver lors du soir fatidique. Au delà de ce statut de numéro 1 de la Draft déjà cimenté, Wemby est aussi et surtout le prospect le plus attendu depuis un certain LeBron James en 2003, dépassant même la hype de Zion Williamson il y a quelques années !
Une telle attente pousse forcément les franchises à tout tenter pour récupérer le prodige, et c’est là que le fameux tanking entre en jeu. Pour les non-initiés, la définition est simple : faire exprès de perdre un maximum de match, afin d’être le plus bas possible au classement, et ainsi de bénéficier d’un pourcentage de chance plus élevé d’obtenir le premier choix de Draft.
Victor Wembanyama pas fan du tout du tanking
Cette saison, deux équipes semblent tout particulièrement sortir du lot en la matière dans chacune des conférences. A l’Ouest, les Spurs et les Rockets se cachent à peine de leur tanking, tandis qu’à l’Est, les Pistons et les Hornets trustent les deux dernières places de la conférence, sans autre espoir qu’attendre la fin de saison.
Cette stratégie n’est en tout cas pas franchement du goût de Victor Wembanyama, qui a été plutôt clair sur le sujet au détour d’un entretien avec Le Parisien :
Le tanking ? C’est une stratégie bizarre. Je ne trouve pas ça raisonnable, et j’essaie de ne pas trop y penser. J’ai entendu que la NBA a pensé à changer certaines règles pour moi, mais ça ne me concerne pas directement.
Comme toujours ou presque depuis le début de l’énorme hype qui l’entoure, Wemby garde la tête sur les épaules et se concentre sur ce qu’il peut contrôler. Rien d’autre. Statistiquement, si les choses restent en l’état, ces 4 équipes constituent toutefois ses points de chute les plus probables, même si tout peut arriver au soir de la loterie. Au total, ce seront 14 équipes (toutes celles qui n’ont pas disputé les playoffs, ndlr) qui pourront rêver, chacun à des degrés différents. Voici le récapitulatif ci-dessous, à date de ce 29 décembre :
Tandis que le tanking pour lui continue de battre son plein, Victor Wembanyama ne souhaite pas accorder trop d’intérêt à cette stratégie qu’il juge d’un mauvais oeil. Qu’importe : la faim justifie les moyens pour certaines franchises NBA, dont les 4 évoquées dans cet article. Rendez-vous au printemps pour savoir si la technique a payé !