puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Titulaire d’un pouvoir de décision souvent plus important que celui de Phil Jackson aux Bulls, Michael Jordan pouvait notamment prolonger les séances d’entrainement lorsqu’il le souhaitait. L’un de ses anciens coéquipiers raconte son exigence.
L’immense majorité des légendes de la ligue le diront : leur succès n’a été que la résultante d’un travail de l’ombre acharné. Sans leur éthique de travail exemplaire, celles d’entre elles dont les prédispositions physiques ne leur permettaient pas de dominer n’auraient pas présenté une telle carrière. L’affirmation s’applique entre autres à Michael Jordan, dont les méthodes de préparation pouvaient s’avérer tyranniques.
Sujet abordé en longueur dans l’excellent documentaire The Last Dance, l’attitude de MJ lors des entrainements des Bulls avait tendance à diviser dans le vestiaire. Car si Scottie Pippen se félicitait de pouvoir affronter son illustre coéquipier au quotidien, d’autres se montraient beaucoup moins fervents du rythme qu’il y imposait. Il faut dire que celui-ci ne pouvait pas être suivi par tout le monde.
La clause folle imposée par Jordan à l’entrainement
Ultra-exigeant envers ses partenaires durant les matchs, Jordan conservait cette même fermeté à l’entrainement. Cela aurait notamment coûté la carrière d’une icône de la NBA, mais également le temps libre de nombreux autres joueurs passés par Chicago. Dans une interview accordée à Aussie Hoopla, Luc Longley raconte en effet la condition sine qua non pour que les séances de la franchise se terminent :
On avait souvent droit à de longues séances d’entrainement parce que… Si l’équipe de Michael était battue, alors on devait faire un autre match jusqu’à ce qu’il gagne. Il était vraiment à fond.
Et malgré tout le talent de His Airness, les défaites qu’il devait essuyer en coulisses ne devaient pas être rares. Autant dire que les Bulls devaient souvent faire des heures supplémentaires.
Cela n’aura quoi qu’il en soit rien pour surprendre, tant Mike souhaitait instaurer la rage de vaincre dans l’esprit de ses coéquipiers. Quoi de mieux pour y parvenir que ne pas les laisser rentrer chez eux avant d’avoir pris le dessus sur l’adversité à laquelle ils faisaient face. Un récit qui vient donc s’ajouter aux nombreux témoignages du genre, et aux séquences mémorables remises au goût du jour par The Last Dance :
Here’s a little pre-show clip for all #TheLastDance fans; Michael Jordan’s tough love approach to teammates and training. pic.twitter.com/v0CWUbuqvB
— Netflix ANZ (@NetflixANZ) May 11, 2020
Habité par la gagne en toute situation, Michael Jordan allait jusqu’à contraindre ses partenaires des Bulls à rester à l’entrainement tant qu’il ne remportait pas de victoire. Pas sûr qu’un tel comportement serait admis dans les vestiaires d’aujourd’hui !
