Désormais (un peu) assagi du haut de ses 61 ans, Dennis Rodman se traîne un long CV de faits divers tous plus abracadabrantesques les uns que les autres. Et si certains font sourire, à l’image de ses fêtes à Las Vegas ou de ses escapades avec Carmen Electra, d’autres sont nettement plus déplorables. La preuve.
Personne à part et probablement voué à être incompris pour l’éternité, Dennis Rodman demeure une énigme. De gamin timide et effacé lors de son arrivée dans la ligue à Détroit jusqu’aux frasques qui ont suivi, D-Rod a toujours eu du mal à se situer, et à être bien dans ses baskets. Après plusieurs périodes très sombres dans sa vie, dont, notamment, une quasi-tentative de suicide, l’ailier-fort semble toutefois aller mieux – et l’on s’en félicite.
Il y a quelques années, pourtant, les proches de Rodman regardaient abasourdis le drôle de virage pris la légende des Bulls, lorsqu’il nouait une amitié fort avec Kim Jong-Un, sanguinaire Chef Suprême de la Corée du Nord. Et après une visite sur place, le quintuple champion NBA avait tout simplement pété un plomb au retour, dans un hôtel de Manhattan.
Dennis Rodman viré comme un malpropre après un craquage
La scène s’est déroulée en 2013, et un journaliste de Business Insider la raconte :
Dennis Rodman était au bar Serafina pendant au moins 3 heures. Il se comportait comme un vrai petit con. Il n’arrêtait pas de dire que Kim était un super gars, et qu’il voulait juste parler de basket avec Barack Obama.
Il avait une copie du livre du dictateur dans ses mains et n’arrêtait pas de l’agiter, en criant que tout le monde devait impérativement le lire.
Sans grande surprise, le management du réputé hôtel new-yorkais a fini par en avoir assez, et a tout simplement mis Rodman à la porte.
Etait-il sous l’emprise de l’alcool ? L’article ne le précise pas, mais on sait que le génial rebondeur a un lourd passif en la matière. Il est intéressant de noter qu’un tel comportement abjecte en public ne correspond aucunement aux commentaires de ses anciens coéquipiers, qui le connaissaient dans la sphère privée. Il semble que Dennis Rodman soit un homme bon, un vrai, parfois débordé par le démon en lui. Jud Buechler, qui l’a côtoyé aux Bulls, confirmait d’ailleurs :
C’était un coéquipier incroyable. Quand il était sous le feu des projecteurs, il devenait fou, il pétait un câble. Mais je pense que la plus grande idée reçue à son sujet, c’était qu’il était comme ça tout le temps. Dans les coulisses, il était très calme. Il était super sympa et super généreux avec nous tous, un vrai bon coéquipier. À l’entraînement, il bossait aussi dur que chacun d’entre nous. Il était presque timide, genre, il ne parlait pas tant que ça
Peut-être le joueur le plus imprévisible de l’histoire de la NBA, Dennis Rodman n’est jamais bien loin d’un pétage de plomb qui l’envoie en une des tabloïds, et cette anecdote en est la preuve. Le Hall of Famer semble heureusement s’être calmé depuis, et on ne peut que lui souhaiter que ça dure…