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Alors que l’avenir de Francis Ngannou à l’UFC est toujours en suspens, le Predator vient de lâcher une déclaration qui risque de ne pas plaire à Dana White lors des négociations pour sa prolongation de contrat. En effet, il n’a pas hésité à comparer le fonctionnement de l’organisation à l’une des pires périodes de l’histoire de l’humanité.
Depuis la blessure de Francis Ngannou en janvier dernier, avant son combat face à Ciryl Gane, sa relation conflictuelle avec l’UFC ne fait que très peu parler. À l’époque, c’était pourtant l’un des dossiers les plus chauds de la planète MMA, puisque tous les observateurs pensaient que le champion poids lourds quitterait l’organisation avec la ceinture et se lancerait ensuite dans la boxe.
D’ailleurs, le Predator est persuadé que tout était fait pour qu’il perde et parte la tête basse, preuve que les tensions étaient bien réelles entre un combattant qui rêvait et rêve toujours de meilleures conditions de travail pour lui et ses collègues, et des dirigeants qui refusent d’en faire plus pour des athlètes qu’ils trouvent déjà assez bien payés.
Francis Ngannou compare l’UFC à l’esclavagisme !
Si aujourd’hui les discussions semblent aller dans le bon sens, puisque Dana White affirme régulièrement qu’il pense pouvoir trouver un accord avec son champion, et que ce dernier estime qu’il n’a pas terminé son aventure à l’UFC, il y a toujours des moments pour mettre le doute dans l’esprit des fans. C’est notamment le cas avec une phrase ultra-violente, prononcée dans une interview pour GENERATIONS.
Francis Ngannou : Pour l’instant tout est possible quant à mon avenir, aussi bien en boxe qu’à l’UFC. Les négociations avec l’UFC n’ont pas encore abouti, mais une chose est sûre, c’est que j’aimerais boxer à un moment de ma carrière. Et ce moment c’est maintenant. Ce sont des options que j’ai proposées à l’UFC, maintenant c’est à eux de voir si c’est possible.
C’est aussi à eux de voir s’ils pensent pouvoir changer les clauses de mon contrat. Je ne signerai plus jamais un contrat comme ils proposent. C’est la raison pour laquelle je me suis autant battu pour sortir de ce contrat d’esclavagiste.
Generations : Tu combats dans la cage mais aussi en dehors. Tu disais que le MMA était un sport égoïste, mais toi tu ne l’es pas. Tu te bats aussi pour les autres combattants au niveau des salaires.
Francis Ngannou : Je dirais plutôt que notre sort est lié. C’est un atout. C’est un sport que j’aime et pratique, et je voudrais pouvoir dire à l’avenir que j’ai contribué à l’avancée de ce sport, comme d’autres avant moi. À l’époque le MMA ne devait pas être ce qu’il est aujourd’hui, et moi je veux qu’il soit différent pour les générations futures.
Francis Ngannou ne mâche pas ses mots, il a comparé l’UFC à un système esclavagiste, dans le sens où les combattants doivent mettre leur santé en danger pour un salaire qui ne représente pas la vraie valeur de leur travail, et surtout pour l’enrichissement perpétuel de patrons bien protégés par le système.
