Les longues saisons des joueurs NBA sont agrémentées de road trips divers et variés, qui plongent parfois les équipes dans des fêtes assez colossales pour relâcher la pression. Lors d’un passage du côté de Miami, certains joueurs ont ainsi repoussé les limites de la débauche… avant de tout de même réussir à gagner le match suivant !
Ces derniers mois, à chaque fois que la rumeur de l’arrivée d’une franchise NBA à Las Vegas dans le cadre d’une expansion se fait pressante, plusieurs voix s’élèvent avec l’inlassable même refrain : impossible. Pourquoi ? Parce que Sin City, littéralement « La ville des pêchés », se transformerait en énorme fête tant pour l’équipe locale que pour les visiteurs. Cette anecdote à elle seule illustre un aspect connu et en même temps caché d’une carrière NBA : la vie nocturne.
De James Harden à Allen Iverson en passant par Magic Johnson, ils sont nombreux à avoir dépensé des fortunes en boîtes de nuit, strip clubs et autres lieux de réjouissance. Et bien sûr, pour les fêtards de la ligue, un déplacement à Los Angeles ou à Miami est tout de suite entouré sur le calendrier par rapport à une rencontre à Oklahoma City ou dans l’Utah. Demandez par exemple à Stephen Jackson.
Une beuverie à Miami, un coach dépité… et la victoire au bout !
Passé par Golden State, Atlanta ou encore San Antonio au cours de sa carrière de « journeyman », Jax fait partie de ceux qui se sont taillés une solide réputation au gré des nuits NBA. Dans son podcast « All The Smoke », il a ainsi livré une anecdote assez folle :
Je vais vous raconter une histoire marrante de notre équipe à Miami. On avait joué à Orlando, et on a directement pris l’avion le soir jusqu’à Miami. On est arrivés à quelque chose comme minuit. 3 SUV nous attendaient à l’aéroport, et on est directement sortis en boîte.
Le lendemain, notre entraînement était prévu à 9h30 du matin, et on est rentrés à l’hôtel à 8 heures, 8 heures 15. Tout le monde devait aller dans sa chambre pour récupérer ses affaires d’entraînement, mais la moitié de l’équipe est directement montée dans le bus avec ses habits puants de la nuit ! Tout le monde était saoul !
Face à une équipe de zombies, nul doute que le Heat a dû se régaler le soir-même, n’est-ce pas ? Raté. Jackson, qui reprend son anecdote au moment de l’entraînement matinal, raconte, un brin fier de lui :
On est arrivés à l’entraînement, et le coach était genre : « Allez, bougez-vous ! » On devait s’échauffer, mais personne ne s’est mis en tenue. Le coach est venu, il nous a reniflé, et il a vite compris ce qu’il se passait. Il a dit : « Allez, retournez dans le bus, l’entraînement est annulé mais vous avez intérêt à gagner ce soir ». Le soir, on a gagné de 30 points. Certains joueurs sont capables de ça…
Il aurait été très sympathique que Stephen Jackson donne la date du fameux match, afin d’étudier le box score et voir qui s’en est le mieux sorti malgré l’énorme gueule de bois. Le problème, que vous l’aurez deviné, c’est que ni « Jax » ni aucun de ses coéquipiers ne risque de se rappeler de la rencontre en question, pour des raisons évidentes !