NBA – « L’étrangleur de Boston », le coéquipier préféré all-time de Charles Barkley

Charles Barkley a eu une foule de joueurs légendaires à ses côtés pendant sa carrière, mais son coéquipier préféré all-time s’est distingué d’une autre façon que par les records. Celui-ci était en effet affublé d’un surnom aussi génial que mérité, lui qui a donné des cauchemars aux Celtics dans les années 80.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Charles Barkley a eu pas mal de grands joueurs comme coéquipiers. À ses débuts aux Sixers dans les années 80, ce sont ainsi Julius Erving et Moses Malone qui vont le prendre sous leur aile afin de lui apprendre le métier, le second devenant notamment une figure très importante pour le Hall of Famer. Vers la fin de son parcours pro, c’est avec Hakeem Olajuwon et Scottie Pippen qu’il a tenté de décrocher un titre aux Rockets, sans succès malheureusement.

Autant dire que pour ce qui est de noms prestigieux à citer comme teammates, le Chuckster en a un sacré rayon. Cela étant dit, quand il s’agit de désigner celui qui était selon son meilleur coéquipier all-time, l’heureux élu de l’ancien intérieur n’a rien d’une légende. Il s’agit en fait d’un certain Andrew Toney, qu’il a côtoyé lors de ses jeunes années à Philadelphie. Interrogé à son sujet en 1991, Barkley ne tarissait pas d’éloges sur l’arrière :

Andrew Toney, le cauchemar des Celtics

Andrew Toney est le meilleur joueur avec lequel j’ai joué. Quand je suis arrivé à Philadelphie, tout le monde me demandait : « Comment est Julius Erving ? Comment est Moses ? Et Maurice Cheeks ? » Je leur répondais : « Ils sont tous très bons, mais attendez de voir Andrew ».

Son nom ne dira probablement rien à la plupart des fans NBA de la jeune génération. En revanche, ceux qui suivent les Celtics depuis longtemps ont certainement déjà tremblé en l’entendant !

Auteur de 468 matchs de saison régulière en NBA, Toney a connu de très belles premières saisons en pro, tournant même à plus de 20 points de moyenne en 1983-84. Malheureusement, des problèmes chroniques au pied l’ont empêché de faire une longue carrière, qui s’est arrêtée en 1988 au bout de huit campagnes seulement. Cela a d’ailleurs mené à de sérieuses tensions entre lui et la franchise de Pilly, qui l’a un temps forcé à jouer malgré la douleur.

Mais en ce court laps de temps, il a trouvé le moyen de se faire surnommer « L’Étrangleur de Boston » après avoir traumatisé les C’s à plusieurs reprises en playoffs. Avec plusieurs de ses meilleurs performances en carrière face à une escouade qui comptait alors un certain Larry Bird dans ses rangs, il est devenu une figure culte du paysage Vert et Blanc sans jamais y avoir joué. Danny Ainge, devenu par la suite GM dans le Massachusetts, affirmait même le craindre davantage que Michael Jordan. C’est dire le talent du bonhomme, inarrêtable en attaque :

« I feared Andrew Toney even more than Michael Jordan. » – Danny Ainge

« The best player I ever played with is Andrew Toney. » – Charles Barkley

HBD to The Boston Strangler, one of the greatest players of the 80s. pic.twitter.com/c1a5ihLizz

— Ballislife.com (@Ballislife) November 23, 2020

Andrew Toney n’aura même pas joué 500 matchs de saison régulière en NBA, mais il ne lui en a pas fallu plus pour obtenir un surnom absolument légendaire et le respect éternel de Charles Barkley. 35 ans plus tard, les fans de Boston tremblent toujours en entendant son nom…