« Ce dictateur était fan de basket, pour lui c’était comme pratiquer la guérilla »

NBA Fidel Castro grand fan de basket-ball
France 3 (DR) / NBA (DR)

Le sport et la politique, ce sont deux milieux qui ont régulièrement tendance à se croiser. Un légendaire chef d’État autoritaire était ainsi tombé amoureux du basket-ball assez jeune, au point où il s’est servi de cette discipline pour éduquer ses soldats à l’art de la guerre. Une anecdote assez saisissante sur une figure bien connue du 20e siècle.

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Si les États-Unis sont en conflit avec de nombreux pays dirigés par des dictateurs, ces derniers ont parfois démontré une passion assez étonnante pour le basket-ball popularisé par les US. On pense évidemment à Kim Jong-Un, leader de la Corée du Nord et dont l’amitié avec le fantasque Dennis Rodman est connue de tous. Plus jeune, le chef d’État aurait même eu des posters de la NBA et plus particulièrement des Bulls accrochés dans sa chambre.

Or, il n’a pas été le premier à rendre public son amour pour la balle orange, puisqu’un certain Fidel Castro l’a fait bien des années avant lui. Le légendaire dirigeant cubain décédé en 2016 était ainsi un véritable mordu de la discipline, l’ayant pratiqué dans sa jeunesse alors que c’est le base-ball qui est le roi dans son pays. Non seulement il appréciait la structure du jeu, mais il y voyait également une manière de sensibiliser ses soldats au combat et de les faire progresser sur le front :

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Fidel Castro grand fan de basket-ball

Fidel Castro était un grand fan de basket. Il pensait même que cela représentait une bonne méthode d’entraînement pour les jeunes révolutionnaires, affirmant que le basket-ball exige de la vitesse, de l’agilité et de l’endurance, ainsi que des tactiques rusées et ultra-rapides et une réflexion stratégique – tout comme la guérilla.



Culminant lui-même à 1m91, Castro avait en tout cas une taille qui correspondait bien à la pratique de la balle orange. Comme l’a révélé son ancien garde du corps Juan Sanchez il y a des années, il n’était pas rare que des rencontres organisées aient lieu sous la supervision du chef d’État de Cuba :

Fidel n’hésitait jamais à organiser un match. Les joueurs se divisaient alors en deux équipes : les rouges et les bleus. Évidemment, tout le monde jouait « pour » Fidel – il était hors de question qu’il perde un match.

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Comment aurait-il pu en être autrement… Mais en plus de regarder ses hommes jouer, Le Líder máximo n’hésitait pas non plus à lui-même tâter de la gonfle. Bien que l’opposition n’ait pas été des plus incroyables, il se débrouillait d’ailleurs plutôt bien dans le domaine :

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Chef d’État d’un pays où le base-ball est historiquement le sport le plus populaire, Fidel Castro éprouvait cependant une véritable passion pour le basket-ball. Une facette finalement peu connue de l’ancien dictateur cubain.

NBA 24/24

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