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Perçu comme un véritable tyran par certains de ses coéquipiers, Michael Jordan pouvait à vrai dire se montrer extrêmement dur avec eux. L’un des proches de His Airness se qualifiait lui-même d’esclave lorsqu’il évoquait son rôle auprès de lui !
Son image a beau se rapprocher de celle d’un dieu auprès de ses fans les plus inconditionnels, tous ses actes ne se voulaient pas forcément divins. Joueur hors pair, Michael Jordan faisait en revanche débat quant à son attitude dans le vestiaire de ses équipes. Au fil des ans, plusieurs anciens Bulls se sont ainsi plaints de ses grandes exigences auprès d’eux, qui pouvaient le faire passer pour un dictateur.
Prêt à tout pour tirer le meilleur de ses coéquipiers, Mike pouvait dès lors avoir recours à des méthodes décriées. Horace Grant, parmi tant d’autres, en a par exemple fait les frais à plusieurs reprises. Il s’avère que le leader de Chicago pouvait établir un rapport de domination similaire en dehors du basket… ce qui ne déplaisait par forcément à ceux qu’il plaçait de la sorte sous son pouvoir.
Le sbire méconnu de Michael Jordan
Parmi les figures de l’ombre qui œuvraient pour la réussite de Jordan, se trouvait George Koehler. Inconnu du grand public, ce dernier lui a pourtant été d’une grande aide, comme il le racontait dans un entretien accordé au Chicago Tribune, en 1999 :
Je ne suis pas vraiment son chauffeur, je suis en quelque sorte son esclave personnel. Il existe des millions de gens dans ce monde qui rêveraient simplement de trainer avec Michael. Moi, j’ai la chance d’être un de ses amis, et tant qu’il voudra que je reste à ses côtés, je resterai.
Car plus qu’un simple chauffeur, Koehler s’est rapidement transformé en véritable assistant de vie pour MJ. Arrivé à Chicago sans vrais repères, ni proches à qui demander quelques services, le rookie s’est tourné vers l’une des rares personnes qu’il fréquentait quotidiennement à l’époque. Une décision qui a permis à ce conducteur de limousine de nouer de forts liens d’amitié avec lui, encore d’actualité aujourd’hui :
Bien entendu, cette expérience a changé ma vie. Il y a 15 ans, quand j’ai rencontré Michael pour la première fois ici, à Chicago, j’étais la première personne qu’il rencontrait dans cette ville. C’était quand je gérais une agence de limousines. Il vous dira que c’est toujours moi qui l’ai conduit depuis. Et bien entendu, mes tâches sont passées de conduire une limousine à faire toutes sortes de choses pour Michael.
Ce n’est que parce qu’il y a beaucoup de choses que Michael ne peut pas faire personnellement. Ça ne me dérange pas de les faire à sa place. Du coup, je garde beaucoup de grands et précieux souvenirs de mon temps et de mon amitié avec Michael. Je tiens à garder ça privé. Je ne pense pas que ça regarde qui que ce soit. Ma vie avec Michael… ça ne regarde que moi. Ça a été spécial… Peut-être qu’un jour, je raconterai tout chez Oprah !
Homme à tout faire de Michael Jordan, George Kohler se qualifiait volontiers d’esclave pour résumer sa relation professionnelle avec l’icône des Bulls. Après tout, c’est bien ce statut qui lui a permis d’entrer, et de rester encore dans la vie de His Airness !
