Avec son étiquette de GM de l’ombre, LeBron James se retrouve souvent soupçonné de tirer les ficelles dans les coulisses de ses équipes. Une image qui ne risque pas de l’abandonner suite aux révélations chocs d’un grand dirigeant de la ligue !
Le coacher peut à la fois se rapprocher d’une bénédiction, et d’un calvaire. Joueur parmi les plus illustres de l’histoire de la NBA, LeBron James représente dès lors une arme de choix pour ses entraineurs depuis le début de sa carrière. Ces derniers peuvent en effet lui accorder une confiance presque aveugle compte tenu de son talent, de son intelligence et de son leadership sur le terrain.
En revanche, tous ces avantages s’accompagnent également d’inconvénients beaucoup moins évidents du point de vue des fans. Tout puissant dans chacune de ses franchises, le King y possédait très souvent, voire toujours une plus grande importance que son supérieur hiérarchique. À ce titre, il a régulièrement pu jouer un rôle dans les renvois de techniciens ayant eu lieu là où il évoluait, et a failli s’offrir la tête d’autres.
Le gros coup de pression de LeBron James au Heat
Plein d’ambition à son arrivée à Miami en 2010, LeBron y a débarqué sous les ordres du jeune Erik Spoelstra, encore très inexpérimenté à l’époque dans son rôle. Les débuts de leur collaboration se sont d’ailleurs révélés délicats, avec un bilan de 9-8 après 17 rencontres jouées. À tel point que le Chosen One, Dwyane Wade et Chris Bosh auraient tenté d’avoir sa peau, comme le révèle Pat Riley dans The Soul of Basketball :
Ils ont voulu le faire virer à ce moment-là. Ils m’ont dit, « On ne le sent pas » ou quelque chose comme ça. Du coup, j’ai dû balancer les trucs habituels, qu’il fallait garder patience et tout ça. Mais je me souviens que LeBron m’a regardé et m’a dit, « Ça ne te démange pas ? » Je lui ai demandé quoi, et il m’a répondu « D’entrainer à nouveau ? » J’ai dit, « Non, ça ne me démange pas. »
Il n’a pas posé plus de questions, et je ne lui ai pas offert plus de réponses. Mais je savais ce que ça voulait dire, et je me rappelle souvent de ce moment en me demandant à quoi il pensait à cet instant précis. Il est sorti de la pièce en se grattant la jambe, comme si ça le démangeait.
Tout le monde aura donc décelé les intentions de LBJ avec ces propos.
Même Pat Riley, que James aurait visiblement bien aimé voir revenir à la tête du banc du Heat, avait compris le message caché de sa star. Néanmoins persuadé du talent de Spoelstra, le grand patron floridien a donc décidé de lui maintenir sa confiance, et en a récolté les fruits par la suite avec deux titres remportés. Qui sait toutefois quel aurait été son bilan à cette même position !
Pas convaincu par Erik Spoelstra suite à ses premiers matchs sous ses ordres, LeBron James aurait fait comprendre à Pat Riley qu’il attendait son licenciement. Une requête à laquelle n’a finalement pas accédé ce dernier, et à raison !