NBA – « Kobe Bryant sabordait exprès ses propres matchs… Pourquoi ? Pour ça… »

Gagneur devant l’éternel, et rare pedigree de joueur pour qui le basket passait avant absolument tout, Kobe Bryant a démontré des envies de grandeur et de légende dès son plus jeune âge. Tant et si bien que d’après Phil Jackson, le Mamba est allé jusqu’à volontairement saborder certains matchs, avec une idée bien précise en tête…

Toute sa vie ou presque, Kobe Bryant aura tenté de repousser les limites de l’impossible, souvent avec succès. Bien avant d’accéder à la gloire avec les Lakers, le Mamba est devenu l’un des plus jeunes joueurs de l’histoire à intégrer la NBA, alors qu’il n’y était pourtant pas encore prêt, simplement parce qu’il voulait prendre le challenge à bras le corps, à la dure, et gagner le respect de chacun du haut de ses 18 ans.

Avant cela ? La mentalité bien spécifique du Hall of Famer était déjà bien ancrée dans son lycée, le Lower Merion High School. En 4 ans passés dans cet établissement, de 1992 à 1996, Kobe s’est bâti une réputation suffisante pour être drafté au 1er tour en NBA. Il faut dire que ses accolades, visibles sur la photo ci-dessous, parlent d’elles-mêmes.

Kobe Bryant pourrissait sciemment ses propres matchs au lycée

Mais derrière ce maillot et cette bannière désormais historiques, se cache une drôle de réalité : trop fort, Bryant faisait exprès de saborder les matchs de son équipe. C’est ce qu’a expliqué Phil Jackson, son coach de très longue date aux Lakers, au micro d’ESPN :

Quelqu’un m’a dit qu’au lycée, Kobe sabordait ses propres rencontres. Pourquoi ? Pour que le match reste serré, et donc qu’il puisse rester sur le terrain jusqu’au bout, et dominer jusqu’à la fin. Mettre en péril l’équipe dans son ensemble, être aussi auto-centré dans sa propre démarche… C’est assez stupéfiant.

Prononcés en 2001, ces propos de Phil Jackson ne constituaient en rien une marque d’admiration. A l’époque, le Mamba se plaignait ardemment et ouvertement du fameux système en triangle de son coach, qui l’empêchait, à son sens, d’exprimer pleinement son talent. De nombreuses discussions ont ainsi eu lieu entre les deux hommes pour y remédier, avec plus ou moins de succès. Jackson expliquait alors :

Je lui ai donné un livre, Corelli’s Mandolin, qui explique qu’on ne peut pas toujours tout choisir et contrôler dans sa vie. Dans le livre, les Grecs savent qu’ils seront submergés et débordés par les Italiens, alors ils apprennent à gagner en perdant. Visiblement, Kobe n’a pas compris le message. Il est en difficulté avec l’attaque en triangle, il veut être Michael Jordan, mais nous avons une équipe différente. Nous n’avons pas Scottie Pippen, qui permettait à Michael d’être Michael. Kobe doit le comprendre.

Habité d’une soif de vaincre et de dominer dès son plus jeune âge, Kobe Bryant avait une mentalité différente de tous les autres, ce qui lui a longtemps valu d’être incompris. Aujourd’hui, avec du recul, ce type d’anecdotes ne fait toutefois qu’illustrer la fameuse et éternelle Mamba Mentality…