Déjà plongé dans les profondeurs du classement alors qu’ils souhaitaient jouer les premiers rôles, les Wolves n’arrivent pas à mettre la machine en route en ce début de saison. Un problème de basket, certes, mais pas seulement. Et la dernière trouvaille d’un journaliste ne va faire qu’alarmer un peu plus les fans…
Ce n’est pas la crise, mais ça pourrait vite le devenir. Après un été marqué par le giga-trade de Rudy Gobert, et de grandes déclarations de Karl-Anthony Towns et du Français clamant haut et fort l’objectif de titre, le début de saison des Wolves est particulièrement décevant. Avec 5 victoires pour 8 défaites, dont 6 sur leurs 7 derniers matchs, les Loups semble amorphes, apathiques, et, surtout, ils ne dégagent aucune cohésion.
Entre les plaintes d’Anthony Edwards, qui a d’ailleurs lui-même admis que l’équipe jouait « soft », et les sorties contradictoires de Karl-Anthony Towns, c’est tout un collectif qui semble peiner à trouver dans quelle direction commune regarder. Projeté au milieu du marasme, Rudy Gobert tient son rang sur le terrain, mais la situation est forcément compliquée à gérer.
Les Wolves désunis, l’inquiétant constat
Présent sur place lors de la rencontre entre Memphis et Minnesota, perdue par les Wolves en dépit d’un match globalement moyen des Grizzlies, le journaliste Chris Vernon a été frappé par l’impression visuelle négative qui émanait de KAT, Ant et consorts. Son tweet en dit long :
the grizzlies just played terribly in 3rd but still extended lead. Seeing Wolves in person is jarring. That spirit they had when last saw em in playoffs is gone. They hardly speak to one another, and when do its usually met w/ an eye-roll.
— Chris Vernon (@ChrisVernonShow) November 12, 2022
Les Grizzlies ont très mal joué dans le 3ème quart-temps, mais ont tout de même augmenté leur avance. Voir les Wolves en personne est saisissant. L’état d’esprit qu’ils avaient en playoffs l’an passé s’est en allé. Ils se parlent à peine, et quand c’est le cas, ça se finit souvent par des yeux levés au ciel.
Ce tweet de Vernon vient confirmer une impression visuelle tenace : ce n’est pas la fête dans le Minnesota. Forcément, on est obligés de repenser aux révélations faisant état d’un scepticisme des joueurs au moment du trade de Rudy Gobert, eux qui ont mal digéré de voir le groupe si spécial de l’année dernière être explosé dans un blockbuster trade pour faire venir le big man. Force est de constater que pour l’instant, la mayonnaise ne prend pas.
A l’exception du Français, irréprochable et qui se garde bien d’envoyer des messages ciblés à ses coéquipiers, Anthony Edwards et Karl-Anthony Towns se souvent plaints de manière remarquée. Un mauvais signe, à n’en pas douter, qui s’ajoute à des résultats médiocres et à une identité de jeu très perfectible. La bonne nouvelle, la seule, c’est qu’il reste encore beaucoup de matchs pour régler la mire.
Ce n’est pas la joie chez les Wolves, et l’observation de Chris Vernon va clairement dans le sens de ce que tous ceux qui observent et suivent l’équipe voient depuis plusieurs semaines. Chris Finch n’a plus le choix : il doit vite trouver la bonne formule pour donner de l’allant à son groupe, sans quoi des jours bien difficiles pourraient pointer le bout de leur nez…