Très attendu outre-Atlantique, Victor Wembanyama pourrait bien réaliser un début de carrière faramineux. C’est d’autant plus le cas après cette prédiction de Vincent Collet, qui a soulevé une différence notable entre la NBA et le championnat de France. Ce serait complètement fou !
Le public français en est pratiquement assuré, il devrait avoir son premier first pick dans l’histoire de la draft NBA en juin 2023, grâce à Victor Wembanyama. Car le pivot du metropolitans 92 est tout implement un phénomène, scruté de très près par les scouts américains qui bavent devant son potentiel. D’autant que le bonhomme continue de justifier son statut, dominant ses adversaires en Betclic Elite comme récemment face à Limoges, contre qui il a cumulé 33 points, 12 rebonds et 3 contres :
Best game of the season for future No. 1 pick Victor Wembanyama in France with 33 points, 12 rebounds, 4 assists, 3 blocks. Completely dominated on both ends to help Metropolitans 92 to a sixth straight victory and stay in second place. pic.twitter.com/xgHMHLQvXw
— Jonathan Givony (@DraftExpress) November 4, 2022
Si ce fut donc une nouvelle prestation XXL de la part du big man, retenu en sélection nationale pour les prochains matchs des Bleus, ESPN a cependant noté que sa façon de dominer différait de celle face à la Team Ignite, il y a quelques semaines. Contre Scoot Henderson & co., le V avait dégainé de loin à ne plus quoi savoir en faire, ce qu’il fait moins fréquemment en Betclic Elite. Or, Vincent Collet avait justement une explication à livrer à ce sujet :
Wembanyama plus protégé par les arbitres NBA qu’en France ?
La défense est différente (aux États-Unis, ndlr). Il avait plus d’espaces dans le match contre l’équipe de G League. Et les arbitres l’ont probablement protégé davantage. Parfois, ils l’attrapent comme ça en France (en faisant un mouvement de gros câlin avec les bras, ndlr). C’est quelque chose de spécial qui ne s’est pas produit à Las Vegas. Je ne pense pas qu’il doive jouer dans le but de rentrer sept paniers à 3 points par match.
On retiendra notamment la phrase comme quoi les arbitres seraient plus enclins à siffler les contacts contre Wemby, car ce qui s’est passé contre une équipe de G League pourrait très bien se répéter une fois qu’il aura intégré la NBA. Doté d’un profil de jeu pratiquement unique à son poste, Victor pourrait bien profiter du traitement que lui réserve le corps arbitral pour mettre ses adversaires en difficulté et récupérer un paquet de lancers francs.
Étant donné ce qu’il montré déjà avec Boulogne-Levallois, on n’ose imaginer ce qu’il sera capable de faire s’il est défendu moins durement aux États-Unis que dans l’Hexagone. Attention cependant, sa capacité à encaisser les contacts jouera également un rôle prépondérant là-dedans. Or, c’est une justement une grosse zone d’ombre pour l’ancien de l’ASVEL, lui qui est encore très frêle et qui pourrait donc avoir un peu de mal à s’adapter au challenge physique de la grande ligue.
D’après Vincent Collet, ce ne serait pas étonnant que Victor Wembanyama bénéficie beaucoup plus de l’arbitrage NBA que de celui pratiqué dans le championnat de France. Si le sélectionneur des Bleus venait à avoir raison, on ne vous dit pas le carnage à partir de 2023-24…