Les accusations de violence domestiques envers Miles Bridges avaient ébranlé la ligue au coeur de l’été, mettant en péril l’avenir sportif de l’ailier des Hornets. Le procès a d’ailleurs pris fin récemment, le joueur ayant reçu sa sentence… et il s’en tire plutôt bien.
La NBA a toujours eu son lot de drama et d’histoires un peu dingues, mais les derniers mois ont été particulièrement remarquables dans ce domaine. Entre la polémique antisémite autour de Kyrie Irving, la bagarre entre Draymond Green et Jordan Poole aux Warriors et les scandales d’harcèlement sexuel aux Celtics et aux Spurs, l’actualité est tout sauf réjouissante. Avant tout cela, on avait également eu le droit à une sombre affaire de violences domestiques, du côté de Charlotte.
En effet, Miles Bridges avait vu son avenir sportif s’assombrir de manière drastique en juillet dernier, après avoir frappé sa femme ainsi que maltraité ses enfants. En pleines négociations de contrat avec Buzz City, le joueur avait alors été mis à l’écart par la franchise et risquait d’ailleurs une très grosse peine d’incarcération. Mais à la surprise générale, il n’en sera finalement rien comme l’a dévoilé ESPN. L’ailier va ainsi échapper à la prison après une habile manoeuvre :
Pas de prison pour Miles Bridges
L’agent libre restreint des Charlotte Hornets Miles Bridges a plaidé sans contestation à une accusation de violence domestique, jeudi matin à la Cour supérieure de Los Angeles et a été condamné à trois ans de probation, mais pas de peine de prison, dans le cadre d’un accord avec les procureurs. Le plaidoyer de non-contestation signifie que Bridges, qui était présent au tribunal, accepte la punition et la condamnation sans admettre formellement sa culpabilité dans cette affaire.
Jeudi, l’avocat de Bridges et le bureau du procureur ont conclu un accord pour qu’il plaide sans contestation à un chef d’accusation pour avoir blessé le parent d’un enfant et que les deux autres chefs d’accusation soient rejetés. Les charges criminelles comprenaient également « une allégation de blessure corporelle grave sur la victime de violence domestique », et cette allégation a été rejetée dans le cadre de l’accord sur le plaidoyer.
Pendant sa période de probation de trois ans, Bridges, 24 ans, devra suivre 52 semaines de conseil en matière de violence domestique et 52 semaines de cours sur l’art d’être parent, effectuer 100 heures de travaux d’intérêt général et se soumettre à des tests hebdomadaires de dépistage de stupéfiants, la marijuana n’étant autorisée que sur ordonnance médicale valide. Il devra également respecter les termes d’une ordonnance de protection de 10 ans, en restant à 100 mètres de Mychelle Johnson et en n’ayant aucun contact avec elle.
Bridges et Johnson conservent la garde de leurs deux enfants, et toute visite ou échange d’enfants doit se faire pacifiquement et par l’intermédiaire d’un tiers neutre.
En clair, le dunkeur fou ne devra pas passer de temps derrière les barreaux, à moins qu’il ne se rende coupable d’un nouvel écart de conduite. Malgré le traitement qu’il a réservé à sa progéniture, il aura également le droit de rester en contact avec celle-ci. On aurait pu s’attendre à un verdict beaucoup plus sévère.
Pas de prison donc pour Miles Bridges, qui a également conservé le droit de voir ses enfants. Sur le plan privé, il s’en tire donc bien mieux que prévu… En revanche, pas sûr qu’on le revoit en NBA de sitôt, après cette sombre affaire.