NBA – La mise au point salée de Nicolas Batum sur les joueurs français !

Le vétéran du contingent français NBA, Nicolas Batum, s'est exprimé sans filtre sur la nouvelle génération d'espoirs tricolores qui débarquent dans la ligue depuis quelques années
@TomerAzarly / Dallas Mavericks (DR)

Père spirituel du contingent français présent en NBA, Nicolas Batum a vu débarquer de nombreux jeunes compatriotes au sein de la ligue ces dernières années. Il a d’ailleurs livré un constat piquant à leur sujet dans les colonnes de L’Équipe !

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À son arrivée outre-Atlantique, en 2008, ils étaient huit porte-étendards à représenter l’Hexagone. Aujourd’hui, il fait partie des neufs qui garnissent ce groupe privilégié. Mieux encore, du haut de ses 33 ans, Nicolas Batum se place comme le vétéran des Français expatriés en NBA. Un contingent composé de nombreuses jeunes pousses, qui doivent encore solidifier leur place au sein de la ligue.

En effet, derrière les Batum, Rudy Gobert et autres Evan Fournier, aucun représentant tricolore ne possède une situation véritablement stable à l’heure actuelle. Que ce soit Frank Ntilikina, Killian Hayes, Théo Maledon, Ousmane Dieng, Moussa Diabaté ou Olivier Sarr, aucun n’a encore su se faire une solide réputation sur le circuit. Un constat qui n’a bien entendu pas échappé à leur doyen.

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Nicolas Batum cash envers la jeune génération française

En tant que capitaine de l’équipe de France, Batum garde un œil attentif sur les performances de ses jeunes compatriotes, qu’il n’hésite pas à saluer chaudement lorsque la situation l’impose. En revanche, il se doit aussi de tirer la sonnette d’alarme quand il l’estime nécessaire. C’est justement ce qu’il a fait dans un récent entretien accordé à L’Équipe, jugeant l’arrivée de certains Frenchies en NBA trop précipitée :



Pour les étrangers, ç’a toujours été plus compliqué. Mais la vraie différence, c’est que, quand nous on arrivait aux États-Unis, même s’il y avait des interrogations sur notre capacité à réussir aux États-Unis, on n’avait plus rien à prouver en France. On avait galéré pour s’imposer, gagner crédibilité et respect, et on était prêts à affronter ce qui nous attendait.

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Vincent (Collet, qui l’a coaché sur le banc du Mans, ndlr) m’avait donné les clés d’une équipe d’EuroLeague à 18 ans, Tony (Parker) dominait avec le PSG, Boris (Diaw) et les frères Pietrus étaient champions et des éléments majeurs à Pau, Rudy était le meilleur défenseur de l’élite. Si Evan était resté un an de plus, il aurait fini à plus de 20 points par match…

Contrairement à la génération précédente, dont il fait partie, les espoirs français ne prendraient plus le temps de s’aguerrir en Betclic ÉLITE, et rejoignent trop rapidement la cour des grands au goût de Batman. Un changement qu’il résume avec une comparaison des plus parlantes :

Avant, tu n’osais même pas penser t’inscrire à la draft si tu ne dominais pas en première division. Aujourd’hui, c’est tout juste si tout le monde ne met pas son nom.

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Ravi de voir de jeunes Français réussir en NBA, Nicolas Batum s’inquiète cependant de les voir le rejoindre aux États-Unis en n’étant pas assez mûrs. Une déclaration dont les joueurs visés feraient sans doute bien de s’inspirer dans les années à venir !

Déclarations Les Français (NBA) NBA 24/24 Nicolas Batum

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