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Avec ses prouesses sur le territoire américain, Victor Wembanyama s’est mis dans la poche un nombre impressionnants d’observateurs. C’est toutefois aussi le cas du côté des dirigeants, qui n’ont pas tari d’éloges à son égard. The Athletic en a récolté un florilège assez dingue.
Il était très attendu lors de sa visite aux États-Unis, lui qui se mesurait à la Team Ignite de G League pour laquelle joue également son rival Scoot Henderson. Mais si son équipe n’a remporté qu’une rencontre sur deux, Victor Wembanyama a mis absolument tout le monde d’accord : la future superstar de la cuvée de 2023, c’est lui. Trop grand, trop technique et trop doué balle en main, le jeune Français a brillé de mille feux devant des observateurs totalement ébahis.
Depuis ses deux masterclass, son nom est sur toutes les lèvres, y compris des joueurs de la NBA puisqu’il a été adoubé par des monstres tels que LeBron James, Kevin Durant ou encore Stephen Curry. Le discours est d’ailleurs similaires du côté des exécutifs des franchises, la course au tanking pour lui s’annonçant historiquement sauvage. The Athletic a mené son enquête dans les coulisses des équipes de la ligue, avec des déclarations plus enflammées les unes que les autres. Voici un petit florilège.
Victor Wembanyama encensé par les dirigeants NBA
Dirigeant de l’Ouest n°1 : Je pense que c’est juste un produit de la façon dont le basket-ball a évolué, que tout le monde veut un basket-ball sans postes fixes – tout le monde peut switcher, tout le monde peut shooter, tout le monde peut dribbler, tout le monde peut passer. Et nous venons de le voir de nos propres yeux avec Wembanyama pour la première fois dans cette génération depuis, très probablement, LeBron. Je suis entré dans le gymnase pendant cinq minutes. J’ai vu l’échauffement et j’ai vu les cinq premières minutes. Si je le voulais vraiment, je pouvais partir après ça, j’en avais assez vu.
Dirigeant de l’Ouest n°2 : Il est une réincarnation de Ralph Sampson à notre époque de basket-ball, avec sa fluidité et ses skills ballon en main. Quand je vois Victor, il est maintenant l’exemple actuel de l’habileté que nous voulons que tous nos joueurs aient, et il se trouve qu’il mesure 2m21, qu’il est plus long que n’importe qui, et il possède toutes ces qualités, en plus d’être un bon athlète. Et il joue suffisamment dur. Il coche toutes les cases.
Dirigeant de l’Est : Je le ferais jouer pivot, parce qu’il n’y a aucun pivot dans la ligue qui peut le défendre. Aucun. Il bouge comme s’il mesurait 1m98. Il shoote comme, je ne peux pas dire que c’est comme Steph Curry, mais sa mécanique y ressemble. Et c’est ça qui est fou. Tous ces grands intérieurs s’excusent de ne pas pouvoir tirer, parce que leurs mains sont si grandes et le ballon si petit. Ce mec n’a pas de problème pour shooter. Il le fait, tout simplement.
Difficile de faire plus élogieux comme discours envers le V, qui est plus attendu que jamais aux US. La principale question reste encore de déterminer s’il sera en mesure de résister au challenge physique dans la ligue, lui qui est doté d’une charpente assez frêle. Pour le reste cependant, les dirigeants ne se font guère de soucis à son sujet, étant donné qu’il est en avance sur tout le monde à son poste et à son âge. Avec autant d’atouts, pas étonnant qu’il attise à ce point les convoitises.
C’est officiel, Victor Wembanyama a mis pratiquement tous les exécutifs de la NBA à genoux, grâce à ses nerfs face à la Team Ignite. Il est d’ores et déjà comparé à certaines légendes du jeu, à lui désormais de justifier cette hype monstrueuse lorsqu’il sera drafté.
