SI les rivalités se font de plus en plus rares en NBA, deux hommes nourrissent encore une animosité qui rappelle fortement les années 80′ et 90′. D’ailleurs, un joueur des Lakers a avoué assez clairement qu’il ne lâcherait pas son meilleur ennemi, à moins que son corps ne le lâche.
Qu’elle est loin l’époque où les joueurs NBA se détestaient en nourrissaient de vraies rivalités sur les parquets et dans la vie… Plus de 30 ans après les faits, Michael Jordan et Isiah Thomas ne s’adressent toujours pas la parole, ils sont encore marqués par les violents affrontements entre les Bulls et les Bad Boys de Detroit à la fin des années 80′. Une animosité sans doute exagérée qui ne peut plus exister aujourd’hui.
Évidemment il existe encore des rivalités dans la ligue actuelle, mais elles sont plus le fruit des médias que des talents eux-mêmes. Par exemple, si Luka Doncic et Trae Young sont toujours comparés et mis en opposition, eux s’entendent plutôt bien et chacun observe la carrière de l’autre avec bienveillance. On peut en dire de même avec Ja Morant et Zion Williamson…
Patrick Beverley déterminé à détruire Chris Paul !
Que les nostalgiques des années 90′ se rassurent, deux hommes entretiennent encore une rivalité à l’ancienne, à savoir Patrick Beverley et Chris Paul. Après avoir été très critique au sujet de CP3 lors des derniers playoffs, le nouveau meneur des Lakers a décidé d’en remettre une couche dans le premier épisode de son podcast. Il a clairement expliqué qu’il comptait harceler son rival jusqu’à la mort… ou au moins jusqu’à la retraite.
Si on joue un match dans la rue, je lui mets une pression tout terrain. Il va le ressentir à chaque fois jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite ou jusqu’à ce que mon corps lâche. Je vais le harceler. Je ne ressens pas ça pour énormément de monde, mais je le ressens pour lui et je ne sais pas vraiment pourquoi. C’était un grand frère pour moi, je l’admirais… Puis je suis devenu un compétiteur.
Patrick Beverley ne peut même pas l’expliquer, mais il ressent une envie assez irrépressible de détruire Chris Paul quand il le voit. Que ce soit sur un playground ou sur un parquet, il aura toujours cette envie de lui mettre la pression, de lui rentrer dedans, ce qui nous promet encore quelques affrontements électriques. Dès la présaison, le meneur des Lakers n’a pas hésité à taquiner son meilleur ennemi.
And the Oscar for best preseason flop goes to… Patrick Beverley on Chris Paul!pic.twitter.com/Snlpvv9Wmq
— 𝙏𝙖𝙡𝙠𝙞𝙣’ 𝙉𝘽𝘼 (@_Talkin_NBA) October 6, 2022
Patrick Beverley est toujours déterminé à faire de la vie de Chris Paul un enfer… Le Point God le sait, il pourra donc se préparer pour ses prochains affrontements avec les Lakers. Il n’est pas le dernier au niveau du vice, ce qui garantit un grand spectacle.