Après un parcours fait de hauts et de bas, l’équipe de France aura l’occasion de décrocher une nouvelle médaille d’or ce dimanche, mais pour cela, il faudra venir à bout d’une surprenante sélection espagnole. D’ailleurs, l’entraineur ibérique a fait passer un gros message aux Bleus.
À ce niveau ce n’est plus une finale, mais une tradition… Pour la énième fois, mais la première depuis les départs de Pau Gasol et Tony Parker, l’équipe de France et l’équipe d’Espagne vont s’affronter lors d’un grand tournoi, avec cette fois-ci un titre en jeu. Plusieurs Bleus ont déjà connu ces grandes affiches, dont Thomas Heurtel, auteur de l’un des plus gros tirs de l’histoire de la sélection nationale.
En 2014, l'équipe de France de basket renversait sur le fil l'Espagne aux Mondiaux de basket. Thomas Heurtel faisait péter un fusible à @DavidCozette (au commentaire avec George Eddie) : "Oh Thomas Heurtel, DONNE-MOI TON SHORT!"
— Pop&Kop (@popandkop) November 23, 2020
On en a fait une affiche:https://t.co/EaX73YiOhZ pic.twitter.com/QN3tBpYI2q
Sergio Scariolo élogieux envers les Bleus avant la finale
Ces deux équipes n’abordent pas forcément la rencontre de la même manière, puisqu’il y a d’un côté un énorme favori qui devra faire honneur à son statut, et de l’autre une sélection en reconstruction que personne n’attendait là. Et c’est peut-être là le plus grand danger pour les hommes de Vincent Collet : le grand rival espagnol va jouer décomplexé. Sergio Scariolo sait que son équipe est moins forte sur le papier, mais il ne perd pas espoir pour une raison simple :
Cette médaille est la plus inattendue de toutes, mais à mes yeux, elle est aussi la plus satisfaisante. L’équipe a été bâtie sur les notions de travail acharné, de solidarité, de jeu collectif, sur le désire de dépasser toutes nos limites. Encore une fois nous avons montré tout notre courage dans le dernier quart temps en mettant tous nos lancers francs et en mettant des gros tirs.
C’est toujours excitant de jouer la France, ils ont une équipe gigantesque, athlétique et très talentueuse. Ils ont des excellents joueurs NBA et des gars parmi les meilleurs en EuroLeague, je respecte énormément Vincent Collet, mais nous sommes aussi en finale, et elle se joue sur une rencontre. Tout peut arriver sur 40 minutes. Je suis fier de mes joueurs, je veux qu’ils profitent.
Le sélectionneur espagnol le sait, son équipe ne sera pas forcément favorite de cette finale face à l’équipe de France, qui peut elle s’appuyer sur des joueurs NBA confirmés… Mais il le sait aussi, et il en a la preuve depuis le début de la phase à élimination directe, le statut ne fait pas tout dans les grandes compétitions, et sur une rencontre, absolument tout est possible. L’Espagne réussit historiquement bien face aux Bleus, les ibériques sont en droit de rêver.
Contrairement à l’équipe de France, qui va devoir faire honneur à son statut de favorite et confirmer sa belle médaille d’argent olympique, la sélection espagnole va jouer totalement libérée, ce qui pourrait s’avérer assez dangereux.