puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Désignés à juste titre comme les principales têtes d’affiche de l’Eurobasket, Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo et Luka Doncic ont tous trois été sortis avant le stade des demi-finales. Une hécatombe qu’a tenté de justifier le survivant Evan Fournier !
Au moment de désigner les favoris de la compétition avant que cette dernière ne commence, la FIBA plaçait leurs sélections dans son Top 4. Et pourtant, ni Nikola Jokic, ni Giannis Antetokounmpo, ni Luka Doncic ne disputeront le dernier carré de l’Eurobasket, ce vendredi. Éjectés à la surprise générale lors des quarts, voire lors des huitièmes de finale, les trois cadors NBA ont provoqué la surprise des fans avec leur sort tragique.
Malgré toutes leurs qualités individuelles, qui leur permettent de dominer dans la ligue la plus relevée du monde, aucun n’a su trouver les ingrédients pour éviter les pièges de l’Euro. Dès lors, journalistes et observateurs tentent de trouver la logique dans un tel scénario catastrophe. Même Evan Fournier, rescapé jusqu’ici avec l’équipe de France, y va de ses arguments.
Fournier pas surpris par le destin des stars NBA à l’Euro
À la veille de la demi-finale face à la Pologne, Fournier s’est arrêté au micro de John Rammas pour EuroHoops, et s’est épanché sur la dépense d’énergie que réclame l’Euro :
À ce stade, deux matchs, c’est encore beaucoup. C’est vraiment épuisant pour le corps, mais malheureusement, ça fait partie de l’Eurobasket. L’Euro est peut-être la compétition la plus exigeante physiquement, étant donné qu’il y a beaucoup de matchs. Mais c’est la même chose pour tout le monde.
Pour en arriver jusqu’ici, les Bleus ont en effet dû disputer sept matchs en l’espace de deux semaines, soit une moyenne d’un match tous les deux jours. Un calendrier fourni et éreintant, qui peut avoir un impact sur les plus grandes stars au fil des tours. Cela explique d’ailleurs peut-être en partie les nombreuses sorties prématurées des gros noms NBA présents dans le tournoi… mais pas que.
Interrogé sur la manière dont il expliquera à ses coéquipiers des Knicks comment les Jokic, Giannis et Doncic ont pu prendre la porte si tôt, Evan a tout simplement résumé sa pensée en soulignant la spécificité du basket FIBA :
Je n’ai pas à tout expliquer. Ils ne regardent certainement même pas les matchs. Mais dans ma franchise, j’ai R.J. Barrett qui joue avec le Canada. Il devait se qualifier pour les Jeux olympiques l’année dernière, et il a perdu contre la République tchèque. Donc lui sait. Il sait que le basket FIBA, c’est spécial. Et je suis sûr que les joueurs américains qui sont allés aux JO savent aussi que c’est différent.
Car oui, pouvoir frôler les triples-doubles à 30 ou 40 points sur la scène internationale ne garantit pas forcément le succès de sa sélection. La preuve avec le carré final de l’Euro, dépourvu de superstars du genre !
Avec plusieurs épopées européennes à son actif, Evan Fournier sait mieux que quiconque que la scène FIBA réserve toujours quelques surprises de taille. Voir Jokic, Giannis ou encore Luka en être victimes n’a donc rien pour l’étonner !
