Les Bleus se préparent à affronter l’Italie en quarts de finale, un match qu’Evan Fournier & co. abordent en tant que favoris sur le papier. Le capitaine des Tricolores a cependant adressé un gros avertissement à ses coéquipiers : il ne faut surtout pas se voir trop beau, notamment après le récent exploit de leurs adversaires.
Pour le moment, cette phase finale de l’Eurobasket 2022 est pleine de surprises. Tandis que la Grèce a chuté face à l’Allemagne en quarts de finale, la Serbie a quant à elle déjà été renvoyée en vacances un tour plus tôt puisque Nikola Jokic et consorts se sont inclinés contre l’Italie. Un scénario pas vraiment attendu par grand monde, tant la bande du double MVP en titre paraissait favorite, mais les hommes de Gianmarco Pozzecco ont bien mérité leur qualification.
Malgré les pronostics, ils sont battus jusqu’au bout et c’est désormais face à la France qu’ils vont se mesurer, souhaitant valider leur sésame pour les demi-finales. Preuve que les Italiens sont gonflés à bloc, ils ont lancé une véritable déclaration de guerre aux Bleus, avant la rencontre. Du côtés des troupes de Vincent Collet, on prône en tout cas la prudence vis-à-vis de leurs prochains adversaires, à l’image d’Evan Fournier lors d’une interview menée avec BeBasket :
Evan Fournier méfiant vis-à-vis de l’Italie
Ce n’était pas prévu qu’ils arrivent en quarts. Ils jouent avec la confiance. Ils sortent d’un très, très grand match où ils sortent les Serbes, quand même. Niveau confiance, ils sont au maximum, en tout cas en ce qui concerne cet été. Il faut s’attendre à affronter une équipe très combative et pleine de confiance dès le début du match. On peut comparer ça avec notre match contre l’Argentine en 2019 (lors des Mondiaux en Chine, ndlr).
Vus de l’extérieur, nous sommes les favoris de ce match mais il ne faut pas du tout se dire que parce que c’est l’Italie et pas la Serbie, ça sera plus facile. À l’époque, les Argentins avaient fini premiers de leur poule et ils étaient invaincus quand nous les avons joués. Ils ont fait une compétition où ils ont bien joué tandis que les Italiens ont plutôt fait un upset donc sur cet aspect-là, c’est différent. Cependant, il faudra être vigilant.
Étant donné les galères de l’EDF depuis le début du tournoi, avec notamment une qualification miraculeuse face à la Turquie au tour précédent, mieux vaut de toute manière ne pas prendre la grosse tête. Fournier & co. ne sont pas à l’abri d’une grosse surprise et le capitaine tricolore en est parfaitement conscient. D’autant que les deux formations se connaissent bien, s’étant affrontées à quelques reprises ces derniers mois. De quoi déjà parler de rivalité ? D’après la star des Knicks, ça reste encore prématuré :
Pour moi, ça mériterait un peu plus de confrontations en compétition pour réellement dire qu’il y a un contexte particulier et qu’il y a une animosité. Je le prends comme un quart de finale. Je ne sais pas si eux auront envie de se venger de l’été dernier (la France avait battu l’Italie lors des JO, ndlr). Forcément, ça ne leur a pas plu de perdre, mais c’était la première fois où on s’était rencontré en compétition. Pour moi, il n’y a pas assez d’histoire entre les deux pays sur ces dernières années.
Si la France s’est évitée un sacré morceau avec l’élimination de la Serbie, Evan Fournier ne veut surtout pas sous-estimer l’Italie qui fait un parcours surprenant. Après tout, ce sont eux qui ont sorti Nikola Jokic & co. du tournoi et mieux vaut donc rester méfiant.