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Dans un match tendu de bout en bout, la France a dominé la Turquie ce samedi pour retrouver les quarts de finale. Une rencontre pourtant très compliquée, où les Bleus ont frôlé l’élimination à quelques secondes près. Rudy Gobert est passé par là afin de sauver les siens, l’occasion pour lui d’évoquer la séquence.
Après une phase de groupe intéressante, les Bleus tombaient déjà sur du lourd dans cette phase finale, avec la Turquie en face. Les hommes de Vincent Collet ont même frôlé l’élimination à quelques secondes près, mais Rudy Gobert a sauvé les siens grâce à une claquette décisive (résumé ici). Ce qu’il faut retenir, c’est que l’équipe de France verra la couleur des quarts, et y affrontera la Serbie ou l’Italie, pour une place au prochain tour.
Rudy Gobert en mode sauveur !
Une grosse frayeur vous l’avez compris, mais le plus important est là pour cette équipe. Il va falloir désormais aller de l’avant et rectifier les nombreux problèmes de cette partie, même si un joueur est heureux : Rudy en personne. Au micro de Canal, peu après la fin de match, le joueur des Wolves est revenu sur son action virale contre la Turquie, afin de sauver les siens.
Rudy Gobert le héros du match ! "fallait finir fort, j'ai eu la chance de bien finir"#TURFRA@EuroBasket @FRABasketball @CanalplusSport 🏀 pic.twitter.com/pba9ZyPId3
— CANAL+ Basket (@CanalplusBasket) September 10, 2022
J’ai vu Evan partir, je me suis dit soit il va le mettre, soit j’aurai le rebond. Quand j’ai vu que ça allait être court, je me suis préparé à finir. Je savais qu’ils allaient essayer de faire faute, mais j’ai eu la chance de pouvoir finir. (…) C’est un match à midi, on se réveille un peu plus tôt, on n’a pas le temps de faire notre rituel. C’était un match qu’il fallait chercher pour les deux équipes. Moi je pensais que c’était fini pour nous à un moment, mais ils nous ont donné une chance, on s’est battus jusqu’au bout. Une fois en prolongation, on savait que ça allait être un combat.
En plus de la claquette, Rudy signe avant tout un match incroyable à 20 points et 17 rebonds. Tout n’a pas été parfait évidemment, mais c’est un sacré message envoyé pour le pivot des Wolves :
Si je ne crois pas en moi, qui va le faire ? Je crois pas seulement en moi, je crois en ce groupe. On n’a pas travaillé si dur pour s’arrêter en huitièmes. C’est ça la vie, faut se battre jusqu’au bout. Parfois on a une chance, et il faut savoir la saisir, c’est ce qu’on a fait. Faut apprendre de ça, se préparer pour les quarts, car ça sera différent au prochain match.
Un Rudy Gobert évidemment heureux, avant tout grâce à la qualification des Bleus, mais aussi avec sa très grosse performance. Il y a encore des choses à régler pour la suite, surtout si l’EDF croise la route de la Serbie d’un certain Nikola Jokic, à moins que l’Italie fasse sensation. Une chose est sûre, la France pourra suivre la rencontre l’esprit apaisé.
