L’Équipe de France ne pouvait pas se priver de souvenirs après son fabuleux parcours lors des Jeux de Tokyo, Evan Fournier en tête. Comme l’a récemment dévoilé l’Équipe, la star des Knicks a d’ailleurs ramené un objet assez WTF avec lui du Japon… Mais ce dernier avait une signification particulière pour les Bleus.
On n’osait l’espérer, mais l’Équipe de France nous a livré un show absolument fantastique lors des derniers Jeux Olympiques. Victoire sur Team USA en ouverture de tournoi, une fin de match dantesque en demi-finales face à la Slovénie de Luka Doncic et puis bien sûr la médaille d’argent acquise en finale, les joueurs de Vincent Collet ont envoyé du lourd du début à la fin de la compétition, s’installant pour de bon parmi les meilleures nations de la planète.
Sans grande surprise, l’expérience a dû être encore plus incroyable pour les joueurs eux-mêmes que pour le public de l’Hexagone qui a vibré à chacun de leurs matchs. Les Bleus ont donc fait tout ce qu’ils pouvaient pour garder des souvenirs de cette épopée. À ce titre, Evan Fournier remporte d’ailleurs la palme de l’idée la plus originale. Comme l’a récemment dévoilé le journal l’Équipe, le leader des Tricolores a ramené… une porte de chambre avec lui, rien que ça !
La porte de chambre, le souvenir WTF d’Evan Fournier des JO
En quittant le Japon après la médaille d’argent olympique obtenue l’année dernière à Tokyo, Evan Fournier a emporté un souvenir inattendu : la porte de sa chambre, symbole de la cohésion d’une équipe qui rêve de revivre pareille épiphanie à l’Euro https://t.co/CZzSrqwn0k pic.twitter.com/c7b0seYcHY
— L’ÉQUIPE (@lequipe) September 1, 2022
On le sait, l’arrière des Knicks peut avoir une imagination assez débordante et fantasque par moment, au point où il a surnommé l’un de ses coéquipiers chez les Bleus « petit connard ». Mais là, c’est tout de même assez incongru comme souvenir ! Comme l’a expliqué Vavane à l’Équipe, la porte était en fait recouverte de notes faites par le groupe tout entier, sorte de memento collectif pour la sélection. L’idée de l’emmener avec eux lui est donc venue de manière assez naturelle :
Ça a débuté par hasard. On avait une chambre de « marmules », comme disait Vincent Collet. Tous les « cassos » étaient là, Tim Luwawu-Cabarrot, Guerschon Yabusele, Thomas Heurtel, Rudy Gobert, Mous Fall et moi. Le coach dit souvent des trucs que t’as jamais entendus. On notait sur la porte ce qui nous marquait. C’est devenu un rituel après les matchs, entraînements et séances vidéo. On immortalisait les dingueries, les bêtises.
En plein match contre les États-Unis (victoire en ouverture des JO 83-76, ndlr), Vincent Poirier nous appelle Rudy et moi pour entrer à cinq minutes de la fin et lance : « C’est le money time… et on est à l’heure ! ». Ça nous a fait marrer, quelque part, ça nous a détendus aussi. Tout ça faisait partie de l’aventure. Bref, j’ai vu la porte, et je me suis dit : « c’est le souvenir ultime ». Il y avait celle de Tim aussi, mais la mienne était plus remplie.
Certains ramènent des bricoles de leurs voyages et des compétitions internationales, Evan Fournier a lui embarqué une porte de chambre en revenant de Tokyo. Un souvenir pour le moins… exceptionnel, mais il faut dire que le parcours des Bleus pendant les JO le fut au moins tout autant !