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L’équipe de France était en Bosnie ce samedi, avec l’occasion de faire le plein de confiance avant le début de l’Euro. Mais après un nouveau début de match difficile et une défaite en double prolongation, les Bleus doutent. Le capitaine Evan Fournier a poussé un petit coup de gueule suite au match.
Cette équipe de France est particulièrement déroutante… À la recherche d’une victoire ce samedi face à la Bosnie, dans le dernier match avant le début de l’Euro, les hommes de Vincent Collet ont une nouvelle fois été secoués, avec à la clé une défaite surprenante (96-90) après deux prolongations. De nouveau plombés par un début de rencontre catastrophique, le résultat est finalement « logique ».
D’ailleurs, les intérieurs français ont été particulièrement malmenés par l’infernal Jusuf Nurkic, hauteur de plusieurs actions de grande classe sur Rudy Gobert ou Vincent Poirier… Ce n’est pas forcément bon à quelques jours d’une si grande échéance, mais cette claque pourrait servir de piqure de rappel et permettre aux Bleus de se recentrer pour démarrer la complétion du bon pied.
Evan Fournier tire la sonnette d’alarme pour les Bleus !
Hauteur d’un match en demi-teinte avec 15 points, 5 rebonds, 4 interceptions et 3 passes décisives, mais aussi avec 6 pertes de balle et un mauvais 36% de réussite au tir, le capitaine Evan Fournier a tenu à pousser un petit coup de gueule après la rencontre. Pour lui, les Bleus doivent s’habituer à leur nouveau statut de grande équipe, et être à la hauteur de l’intensité mise par les adversaires. Il s’est exprimé chez nos confrères de l’Équipe :
On ne doit jamais sous-estimer le coeur des hommes. Peu importe qui on joue, le statut qu’on croit avoir. Nous sommes un pays phare. Les autres nous considèrent comme favoris. Ils vont tous nous rentrer dans la gueule. Les Bosniens étaient chez eux, venaient de se prendre une branlée. C’était sûr qu’ils allaient commencer comme ça. En tant qu’équipe, tu ne peux pas laisser faire ça.
Si ça se trouve, tu commences bien, tu les mets à moins cinq et tu tues leur confiance d’entrée. Après, ils ont joué avec coeur, leur salle était superbe. J’ai pris beaucoup de plaisir. Mais il faut que cela nous serve de leçon. Par moments, on trouve une forme d’équilibre, d’intensité et de cohésion. Pour être honnête, on n’a pas encore ça avec le cinq majeur. C’est une question de responsabilité individuelle. Ce n’est pas le coach, les arbitres… Cela ne dépend que de nous. Il faut qu’on fixe ça.
Pour Evan Fournier, l’équipe de France doit prendre conscience que toutes les nations du monde vont vouloir la faire tomber après la belle médaille d’argent olympique remportée à Tokyo l’été dernier. Lui et ses coéquipiers doivent donc mettre l’intensité nécessaire pour répondre au défi physique proposé par les adversaires, et être assez forts mentalement pour résister à la pression du publique adverse. Sans ça, il sera dur de briller à l’Euro…
La défaite face à la Bosnie pourrait être « un mal pour un bien » si les Bleus tirent les leçons de cette rencontre et s’ajustent pour le début de l’Euro. Evan Fournier sait que les adversaires vont tou vouloir battre les vice-champions olympiques, à eux d’être à la hauteur.
