A travers son violent esprit de compétition, Michael Jordan ne s’est pas fait que des amis dans la ligue entre 1984 et 2003. Et l’un d’entre eux, qui certes en rigole aujourd’hui, ne serait quand même pas contre une petite vengeance physique…
Durant ses années en NBA, et particulièrement la décennie 1990, Michael Jordan n’a laissé que des miettes à la concurrence. De nombreux excellents joueurs, véritables stars de leur époque, ont raccroché les sneakers sans avoir glané la moindre bague à cause de Sa Majesté.
Parmi eux, on peut citer John Stockon, Karl Malone, Charles Barkley, Patrick Ewing ou encore un certain sniper à la grande gueule : Reggie Miller. Si l’arrière d’Indiana est passé proche de faire tomber les Bulls en Finales de conférence 1998, poussant même Jordan et sa troupe jusqu’à un rare Game 7, il n’en fut finalement rien. His Airness en profitera d’ailleurs pour lui poser 31.7 points de moyenne sur la tête.
Et visiblement, Miller a la rancune tenace. Les deux hommes n’ont pas d’animosité particulière, mais le poids des mots échangés lors de leurs batailles passées semblent avoir laissé des traces. Invité du Dan Patrick Show en avril 2020, comme c’est assez régulièrement le cas, Reggie avait été interrogé sur ce qu’il ferait s’il croisait Michael Jordan quelque part. Sa réponse avait le mérite d’être cash.
Dan Patrick : Qu’est-ce que tu lui dirais si tu allais manger un bout avec lui au restaurant ?
Reggie Miller : Je lui mettrais sûrement une droite.
Dan Patrick : T’es sérieux ?
Reggie Miller : Mec… Il y a beaucoup de choses qui ont été dites sur le parquet [preuve avec les 10 meilleures histoires de trash-talking de MJ, ndlr]
Voilà qui a le mérite d’être clair. La dernière fois que les deux hommes étaient dans la même pièce, c’est probablement lors de l’intronisation au Hall of Fame de Reggie Miller. Ce soir-là, il apostrophait MJ et reconnaissait que oui, il avait fait une faute offensive en poussant Sa Majesté sur son mythique buzzer-beater face aux Bulls. Jugez plutôt :
Michael Jordan et Reggie Miller ne partiront pas en vacances ensemble, et c’est tant mieux. Réjouissons-nous de voir la compétitivité folle des années 90 rester intacte jusqu’à ce jour. C’est aussi ça qui forge toute la légende de ces deux monuments du basket américain.