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Toujours en quête d’amélioration pour leur roster trop juste pour viser les premières places à l’Ouest, les Lakers remuent ciel et terre sur le marché. Toutefois, le management n’est pas non plus prêt à prendre n’importe qui – la preuve avec le recalage d’un All-Star récemment divulgué.
Personne n’est dupe aux Lakers : après le fiasco de la saison dernière, conclue sur un pitoyable bilan de 33 victoires pour 49 défaites, l’objectif était de repartir avec un roster remanié, si possible sans Russell Westbrook. Malheureusement pour les Angelinos, le contrat pharaonique d’un Brodie en déclin (47 millions de dollars pour 2022-23) refroidit tous les prétendants, et il a été impossible de se débarrasser de lui jusqu’à présent. Pas idéal, et c’est un euphémisme.
Les Lakers pas prêts à tout en échange de Westbrook
Des scénarios de trade sont toujours envisagés par les Lakers, qui ne désespèrent pas d’inciter leur meneur à faire ses valises avant le training camp, lors duquel les retrouvailles avec LeBron James pourraient s’annoncer houleuse (pour rappel, les deux hommes s’était copieusement ignorés lors d’un match de Summer League il y a quelques semaines). Toutefois, plusieurs pistes sont tombées à l’eau, dont celle qui mène à un All-Star.
Ce All-Star, c’est Julius Randle. Excellent lors de la saison 2020-2021, le caractériel intérieur des Knicks a connu un dernier exercice plus contrasté. Surtout, il ne colle pas aux besoins des Lakers qui ont clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés. C’est du moins ce que rapporte Jovan Buha pour The Athletic, dans un papier où les possibilités de trade pour Westbrook sont évoquées :
Charlotte, New York et San Antonio sont des options de trade, bien qu’un deal avec une de ces trois équipes paraisse improbable pour diverses raisons.
Le futur des Hornets est en suspens avec les déboires judiciaires de Miles Bridges, qui risque la prison pour violence domestique et d’autres charges. Récupérer Westbrook n’améliore pas nécessairement les chances de Charlotte d’accrocher le play-in tournament. Les Lakers, eux, ne sont pas intéressés par la possibilité de récupérer Julius Randle chez les Knicks, en raison de son contrat (encore trois ans plus une option), ainsi que de son fit pas idéal avec Davis et James. Les Spurs, eux, n’ont pas grand chose à offrir hormis d’absorber le contrat de Westbrook.
Déjà passé par la maison Lakers il y a quelques années, Julius Randle ne signera donc pas son retour de sitôt dans la cité des anges. The Athletic dément ainsi les informations du New York Post, qui avançait que le GM Rob Pelinka aurait pu être intéressé par l’ailier-fort en cas de deal entre les Knicks et le Jazz pour Donovan Mitchell. Et raté, et c’est dans une autre direction que les pourpres et ors vont reprendre leurs recherches afin de trouver preneur pour leur Brodie déchu.
Initialement, les Lakers étaient réticents à l’idée d’ajouter les deux seuls premiers tours de Draft encore à leur disposition (2027 et 2029). Désormais, le temps presse, et le front office serait plus enclin à inclure ces atouts afin de pousser une stratégie « win-now » autour de LeBron, et de se débarrasser du poids contractuel de Westbrook afin de réinvestir l’argent de manière plus pertinente.
Ne vous y trompez pas : les Lakers continuent jour et nuit de travailler pour trouver une porte de sortie à Russell Westbrook, mais Rob Pelinka veut s’assurer que les Angelinos ne bradent pas leur joueur. Et tant pis pour Julius Randle, qui n’entre pas dans les plans californiens.
