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Plus de deux ans après la disparition de Kobe et de Gianna dans un terrible crash d’hélicoptère, Vanessa Bryant continue de se battre pour leur rendre justice. Le tout, en devant affronter quotidiennement une affreuse appréhension, née suite au drame.
Impossible pour elle et ses filles de faire pleinement le deuil tant que cette affaire ne sera pas résolue. 31 mois après le tragique décès de son mari, Kobe Bryant, et de sa fille, Gianna, Vanessa Bryant tente encore d’obtenir réparation concernant la polémique qui entoure leur disparition. Le procès qui l’oppose aux forces de l’ordre de Los Angeles se poursuit, et la pousse à livrer de terrifiantes révélations sur les fameuses photos de la tragédie.
Vanessa Bryant encore hantée par les photos des corps
Depuis quelques jours, Vanessa Bryant voit se succéder les personnes qu’elle accuse à la barre, et écoute avec difficulté leurs récits de cet abominable feuilleton. Dans les colonnes de People, Dana Feldman et Jason Duaine Hahn ont cette fois-ci retranscrit les paroles prononcées par la mère de famille au cours de l’audience, remplies de crainte et de rancœur :
Pendant son témoignage long de près de trois heures, Vanessa a déclaré qu’elle s’était sentie impuissante après avoir appris que des membres du Bureau du Shérif de Los Angeles et d’autres du personnel soignant auraient prétendument partagé des images choquantes de Kobe, Gianna, et des sept autres victimes de l’accident de janvier 2020. La révélation, a-t-elle indiqué à la cour fédérale, l’a conduite à « vivre quotidiennement dans la peur de naviguer sur les réseaux sociaux et de voir ces photos apparaitre. »
« Je veux me souvenir de mon mari et de ma fille de la manière dont ils étaient. Je ne veux jamais voir ces photographies. J’ai trois petites filles ! » (…) « Je leur faisais confiance en pensant qu’ils ne feraient pas ces choses-là, » a déclaré la mère endeuillée durant son témoignage, ajoutant qu’elle était en colère envers les forces de l’ordre et les pompiers pour ne pas lui avoir parlé de cette fuite des photos.
Une colère et une peur ô combien compréhensibles, qui ont totalement bouleversé son utilisation des réseaux sociaux. Mais plus que cette réticence à se rendre sur la toile, Vanessa affirme qu’elle cherche avant tout à préserver la mémoire de ses « bébés » en poursuivant ses actions en justice :
« Je n’ai jamais eu de crise de panique avant ça », a-t-elle déclaré, réitérant que la peur de voir les images être partagées publiquement n’a fait qu’aggraver sa douleur. « Je ne veux jamais voir mes bébés de cette façon. » (…) « Je suis prête à faire un aller-retour jusqu’en enfer pour rendre justice à mon mari et à ma fille. » (…) « En tant que mère, tout ce que vous voulez, c’est protéger vos bébés. »
Pas sûr néanmoins que le verdict à venir des juges ne suffise à faire disparaitre cette frayeur constante.
Vanessa Bryant parviendra-t-elle un jour à se défaire de sa peur de tomber aléatoirement sur une photo du corps de Kobe ou Gigi ? Rien n’est moins sûr. En attendant, elle espère avant tout que son témoignage permettra la condamnation des fautifs dans cette sombre affaire.
