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Certains athlètes débordent parfois d’énergie et de motivation, au point d’afficher une personnalité assez… excentrique, dira-t-on. Kevin Garnett en est le parfait exemple, lui qui s’était notamment fendu d’une sortie mémorable il y a quelques mois. Selon lui, avoir des orgasmes pendant un match serait tout à fait possible !
Si Kevin Garnett est resté gravé à jamais dans les mémoires collectives, ce n’est pas seulement parce qu’il a été l’un des meilleurs ailiers-forts de tous les temps. Certes, il a cumulé plus de 26.000 points et près de 15.000 rebonds en carrière, mais il a aussi marqué les esprits avec son énergie débordante. Rares étaient ceux à montrer une intensité sur les parquets ne serait-ce que similaire à celle du Hall of Famer, qui était pratiquement hors catégorie dans ce domaine.
Que ce soit avec des célébrations exubérantes ou bien du trash-talking à la limite de le décence humaine, le Big Ticket se donnait à fond là-dessus. En 2021, il était d’ailleurs revenu sur le sujet lors d’une interview avec le magazine GQ, expliquant d’où il tenait cette façon de se comporter sur les terrains. L’occasion pour lui de lâcher une nouvelle sortie légendaire, mentionnant au passage une légende du culturisme et du cinéma comme exemple. Attrapez le popcorn, c’est du délire !
La déclaration lunaire de Kevin Garnett
Quand vous m’avez vu me taper la tête sur le dos du but avant les matchs, c’était juste une question de préparation mentale. Vous avez déjà vu Jon Jones (combattant MMA, ndlr) se battre ? Avant de se battre, il fait ce truc bizarre où il se tape la poitrine plusieurs fois. C’est de l’activation musculaire. Parfois, les cris sont juste un défouloir, mec. J’avais tellement d’énergie que je devais juste… parfois, en buvant du Gatorade, je le recrachais en l’air.
Tu sais ce que tu ressens quand tu entres dans une pièce sombre et que tu ne vois rien ? Et que tu te mets à utiliser tes sens et ton toucher pour avancer avec précaution ? Eh bien, imagines que tu cours à toute vitesse dans le noir, et que ce que tu percutes, tu le percutes. Pour être un athlète professionnel, je crois vraiment qu’il faut être un peu plus fou que la moyenne, afin de tenir jusqu’au bout.
Certaines personnes prennent leur pied avec ça. J’entendais parfois Arnold Schwarzenegger parler d’orgasmes lorsqu’il soulevait des poids. Et je me suis dit, « c’est quoi ces conneries ? » mais ensuite, quand je courrais et que je travaillais sur mes moves, que je voyais vraiment que ça marchait, et quand j’allais à un match et mes adversaires se faisaient avoir à chacun de mes moves, c’était fou ! Ils se demandaient comme j’avais fait pour les battre, et c’est là que j’ai compris. J’ai compris pourquoi il disait ça.
Comme si souvent, c’est dit sans langue de bois avec le MVP 2004, qui est coutumier de ce genre de déclas. Il y a quelques années, il avait carrément déclaré à un coéquipier que certains joueurs lui avaient « foutu la trique », rien que ça ! Pour autant, on ne peut pas dire que cette façon de voir les choses l’ait desservie. Au final, KG a terminé avec un titre de meilleur joueur de la ligue donc, mais aussi un doublé DPOY-champion en 2008 avec les Celtics.
Kevin Garnett est décidément un personnage à part dans le paysage de la NBA, n’ayant aucun filtre que ce soit sur ou en dehors des terrains. Pas sûr que l’on revoit un jour un athlète avec la même mentalité que le Big Ticket !
