Alors qu’il évolue pour le moment avec l’équipe de France, Rudy Gobert fera la connaissance de tous ses coéquipiers dans quelques semaines avec les Wolves, à l’occasion du camp d’entraînement en septembre. Le pivot espère évidemment connaître le succès à Minnesota, même si son trade n’a failli jamais voir le jour. Disons que sa venue n’a pas convaincu tout le monde, au moins au départ.
Suite à de nombreux échecs avec le Jazz, qui n’a jamais réussi à franchir un cap au sein de la conférence Ouest, Rudy Gobert se doutait que son avenir était en danger à Salt Lake City. Avec un Danny Ainge dans les parages, pas étonnant que la franchise ait fait le choix de se séparer du Français, tandis que Donovan Mitchell pourrait être le prochain sur la liste. Une nouvelle ère débute dans l’Utah, et malgré tout, Rudy n’aura aucun regret.
Le Français a tout donné sur le parquet sous la houlette de Quin Snyder, mais ça n’a pas suffi. Ce roster n’a pas réussi à gagner quelque chose, ni même à réaliser un grand parcours en playoffs. Gobzilla espère que ce sera différent avec les Wolves, où il sera chargé de faire de sacrés dégâts dans la raquette, avec un Karl-Anthony Towns à ses côtés. Deux joueurs talentueux, mais la question se pose : un tel duo peut-il fonctionner ?
Les Wolves pas convaincus par Gobert au départ ?
Le talent est présent pour ces deux joueurs, mais il faut avouer que voir de tels pivots sur un même parquet, et dans la même équipe, peut surprendre. Leur rôle ne sera pas le même, mais peuvent-ils prendre le meilleur sur la concurrence ? Glen Taylor, le propriétaire de Minnesota, n’était pas convaincu au départ, si bien qu’il était contre. Mais le coach actuel, Chris Finch, a réussi à faire la différence.
Le président Tim Connelly, et le coach Chris Finch, sont venus me parler pour discuter du trade et j’ai demandé au coach s’il connaissait un système afin d’utiliser au mieux ces deux joueurs. Il était vraiment très confiant et il est persuadé de savoir comment les utiliser, comment faire gagner ces deux pivots. Nous avons beaucoup parlé du sujet, et il m’a convaincu que ce trade allait nous permettre de gagner. J’ai pu donner mon accord dans la foulée.
Taylor n’était pas totalement emballé par ce trade, du moins au départ. Comment lui en vouloir ? Une telle association n’arrive pas tous les jours en NBA, mais le coach et le président ont fait le travail. Un vrai risque, en sachant que les Wolves ont lâché plusieurs joueurs, y compris 4 premiers tours de draft pour Gobert. Il n’y a pas vraiment le choix, il faut que cette association fonctionne.
En attendant la reprise des matchs, avec les Wolves, les supporters peuvent admirer Rudy avec l’équipe de France. Ce dernier a d’ailleurs été convaincant lors de son premier match avec les Bleus, au point qu’il a pris un premier record. On peut dire que ça commence bien pour le Français, qui compte remporter l’Euro au mois de septembre avec Evan Fournier et compagnie.
Rudy Gobert chez les Wolves ? Ce trade n’était pas évident, au point que le propriétaire aurait tout bonnement pu refuser. Il a finalement été convaincu, mais attend logiquement des résultats pour la nouvelle saison. Pas de doute, la pression sera présente à Minnesota.