Couvert de succès sur ses parcours en muay-thaï et en MMA, Ciryl Gane aurait pourtant pu ne jamais s’essayer aux sports de combat. Le champion français a en effet révélé avoir laissé passer une carrière de haut niveau dans une autre discipline où il brillait !
En tant qu’ancien champion intérimaire des poids lourds UFC, et actuel contender n°1 au sein de la division, il se doit de suivre avec attention l’évolution du circuit pour connaitre de potentiels futurs adversaires. Cependant, Ciryl Gane s’intéresse aussi aux autres sports en parallèle, et surtout à ceux qu’il a pratiqués durant sa jeunesse. Le principal reste bien… le football.
Comme bon nombre d’enfants de la génération 1990, Bon Gamin a grandi devant les exploits des Zinédine Zidane, Thierry Henry et autres Didier Deschamps. La plupart de ses souvenirs liés au ballon rond se rapportent d’ailleurs à ces légendes de l’équipe de France, à l’image du traumatisme vécu lors de la finale de Coupe du Monde 2006. En tant que grand fan, il s’est également essayé sur le gazon, avec une réussite méconnue.
Le destin avorté de footballeur star de Ciryl Gane
Il y a quelques semaines, Gane dévoilait à un certain Mamadou Sakho qu’il évoluait durant ses jeunes années en tant que défenseur central, et rapprochait son jeu de celui de deux champions du monde. Dans une interview accordée en 2019 à Stad’Afric, il affirmait même qu’il aurait très bien pu percer dans ce rôle, et ainsi ne jamais découvrir le MMA !
J’étais très bon aussi avec le ballon ! J’étais très bon, très prometteur également. Mais malheureusement, je n’étais pas assez acharné. Je ne savais pas encore ce que je voulais. Je n’étais pas encore assez mature pour commencer une belle aventure, mais j’avais des qualités. J’en avais beaucoup. Et malheureusement, je n’ai pas été jusqu’au bout.
Ce talent inné, bien illustré lors de sa récente apparition au Match des Héros, n’a donc pas débouché sur une grande carrière dans le milieu. Un acte manqué que le combattant français doit aujourd’hui à deux lacunes mentales :
Manque d’implication, et manque d’envie. Et mes parents n’ont jamais voulu me forcer à faire les choses. C’est marrant parce qu’on a eu une discussion là-dessus il n’y a pas longtemps, et je leur ai dit, « Aujourd’hui, on serait millionnaires ! » Parce que vraiment, j’avais un bel avenir. Ça se passait déjà vraiment très, très bien pour moi.
Nostalgique au moment d’évoquer cette période de sa vie, Gane ne regrette pas pour autant d’avoir suivi le chemin qui l’a mené jusqu’à l’octogone :
Mes parents m’ont laissé quitter le football vraiment comme ça, du jour au lendemain, à cause des fréquentations et par envie. Et au final, c’est la vie qui a choisi, c’est comme ça.
Ciryl Gane avait l’embarras du choix étant jeune, et s’est finalement destiné vers les sports de combat. Il reste malgré tout persuadé qu’il aurait pu se faire un nom dans le football, où ses prédispositions au poste de défenseur auraient semblent-ils pu le mener loin !