Passé tout près de la ceinture des poids lourds UFC il y a quelques mois, Ciryl Gane compte bien la remporter à l’avenir. Pour cela, le combattant français et ses coachs ont mis en place un entrainement monstrueux, dont il vient de dévoiler les coulisses !
À l’heure actuelle, nul ne sait si la division possèdera toujours un champion en janvier prochain. Face à l’incertitude qui règne autour de l’avenir de Francis Ngannou à l’UFC, la catégorie des poids lourds parait relativement ouverte. Y compris pour Ciryl Gane, qui a bien failli ravir son titre de champion au Camerounais lors de son dernier combat. Finalement vaincu, le Français n’a cependant pas dit son dernier mot.
Le programme dingue que s’inflige Ciryl Gane en lutte
À la hauteur dans son duel face à Ngannou au niveau du pied-poing, Gane a en revanche pêché au sol, où le Predator a remporté la majorité de ses points. Une lacune évoquée par Khabib Nurmagomedov, qui est allé jusqu’à lui proposer de s’entrainer au Dagestan pour s’améliorer dans le domaine. Et bien qu’il ait dû décliner cette offre, Bon Gamin n’a pas caché sa reconnaissance envers la légende russe au micro d’Ilies Mkt.
Ça fait plaisir. Et puis le fait qu’il fasse des éloges à mon égard, c’est super gratifiant pour l’égo. Qu’un génie comme ce gars-là dise ça… Tout ce qu’il a produit à l’UFC, c’est complètement à part. Donc c’est très flatteur, et ce qu’il dit, c’est vraiment pas bête. J’ai prouvé que debout, c’est pas facile contre moi, et que la solution, c’est d’aller au sol. Si j’évolue de la même manière que j’ai appris le pied poing debout, je vais être un vrai problème.
Conscient de sa marge de progression, Gane l’a évidemment prise en compte dans son entrainement. Avant son retour dans l’octogone face à Tai Tuivasa, à l’occasion de l’UFC Paris, le pensionnaire de la MMA Factory a donc fait appel… à un Daghestenais, répondant au nom de Shamil Gaziev. Et ce dernier lui mène clairement la vie dure, comme il l’a bien fait comprendre en révélant les dessous de son workout :
Plus on avance dans le camp d’entrainement, plus on affine le travail en fonction de l’adversaire. Mais là, on est encore un peu loin du combat, donc on fait en sorte que ce soit énergivore. Là, mon sparring de ce matin, c’était ce fameux Daghestanais, Shamil, qui a combattu au dernier Ares. Il est impressionnant en matière de puissance et de lutte. C’est un très gros gabarit.
Je fais 3 minutes avec lui. Il essaie de m’amener au sol, je défends, et ça demande du jus. Quand j’arrive à sortir, j’attends contre la cage pour qu’il ré-attaque, je re-défends. À un moment donné, il m’amène au sol, et je défends pour ne pas me prendre du ground-and-pound. Je fais ça pendant 3 minutes, et derrière, je fais 3 minutes avec Alpha (Cissokho), où j’ai besoin d’être léger pour éviter son jab. Il n’y a pas de temps mort.
Déjà impressionnant ces derniers mois, Ciryl Gane a décidé d’accélérer un peu plus sa progression avec un expert de la lutte daghestenais. Comme il le dit si bien lui-même, bon courage à ses futurs adversaires pour le dominer s’il devient là aussi redoutable !