La nouvelle saison NBA ne débutera que dans deux bons mois, ce qui laisse suffisamment de temps aux Lakers pour effectuer un gros move et renforcer considérablement leur roster. L’une de leurs cibles ne semble cependant pas très réceptive face à leur intérêt !
Baisser les bras dès maintenant représenterait un motif de licenciement pour Rob Pelinka, qui se révèle néanmoins très en galère depuis le début de l’été. Après avoir réalisé quelques signatures intrigantes lors de la free agency, le general manager des Lakers se sait encore attendu par les fans de L.A. S’il souhaite regagner des points auprès d’eux, il devra certainement attirer un gros nom avant le début de la saison. Une tâche ô combien délicate.
Pisté par les Lakers, Myles Turner snobe les rumeurs
Cela fait maintenant plusieurs semaines que le front office angelino travaille sur divers dossiers de taille, sans pour autant rencontrer un grand succès dans cette démarche. Outre le cas Kyrie Irving, toujours défendu par LeBron James en interne, celui de Myles Turner ferait partie des alternatives. Les dirigeants savent pourtant à quoi s’en tenir d’après Dan Woike du Los Angeles Times :
Tout le monde sait que l’équipe, à cause de la Stepien Rule, ne peut échanger que deux first-round picks (2027 et 2029). Si les Lakers voulaient vraiment vider leur arsenal, ils pourraient inclure des échanges de picks pour favoriser n’importe quel deal. Au total, ce serait certainement assez, d’après des exécutifs rivaux, pour qu’ils parviennent à boucler un trade avec les Pacers autour de Turner et Hield (même si les demandes pour Turner ont généralement tourné autour de deux firsts).
En cas d’échec définitif dans leur quête menant à Kyrie, les Purple & Gold disposent des atout nécessaires pour mettre la main sur deux recrues de choix en provenance des Pacers. Or, il semblerait qu’ils ne soient pas très pressés pour activer cette piste. De même, le pivot d’Indiana, malgré la reconstruction abordée dans sa franchise, ne parait pas forcément prêt à tout pour plier bagages.
Interrogé par Marc J. Spears pour Andscape, Turner a en effet révélé ne pas du tout tenir compte des bruits de couloir dont il fait l’objet :
C’est la cinquième intersaison durant laquelle je dois faire avec des rumeurs de trade. « Il va atterrir ici, il va faire ci, il va faire ça… » Je m’en fous. Je suis enfin devenu insensible à tout ça, dans un sens, et ça fait aussi partie des choses pour lesquelles je suis fier de moi.
Expérimenté du haut de ses 7 campagnes dans la ligue, Turner a appris depuis bien longtemps que cela ne sert à rien de trop s’inquiéter pour son avenir. Au lieu de cela, le big man de 26 ans se contente de rester professionnel, et de préparer au mieux la saison qui l’attend. Une saison qu’il ne risque pour l’instant pas de passer dans la Cité des Anges au vu de la situation !
Régulièrement envoyé aux Lakers ces dernières semaines, Myles Turner choisit d’ignorer ces discours, et de se concentrer avant tout sur ce qu’il peut contrôler. Autrement dit, ce n’est pas lui qui devrait pousser pour rejoindre les Angelinos !