Alors que le fiasco stratégique de Ferrari fait les gros titres dans le monde de la F1 après le Grand Prix de Hongrie, Joel Embiid a cru bon de se mêler à la fête. Et comme souvent quand le pivot des Sixers intervient sur les réseaux sociaux, c’est pour provoquer et remuer le couteau dans la plaie. Sale temps pour la Scuderia…
Un sabotage, en bonne et due forme. Tandis que Charles Leclerc avait le Grand Prix de Hongrie en main à la mi-course, Ferrari a inexplicablement fait rentrer le Monégasque au stand pour chausser des pneus durs. Ces pneus, qu’Alpine avait précédemment utilisé dans un bide total, ont fait perdre son adhérence et son grip à Leclerc, qui a été avalé par Max Verstappen, vainqueur du jour après son départ en 10ème position.
An emphatic overtake from Verstappen 💪
— Formula 1 (@F1) July 31, 2022
Leclerc was powerless against the charging Red Bull #HungarianGP #F1 pic.twitter.com/7Ly0OM9Y9x
Ferrari encore la risée de la F1, Joel Embiid en rajoute une couche
3ème sur le grille de départ, Leclerc a été contraint de re-changer ses pneus quelques tours à peine après devant l’ampleur des dégâts, et n’a pu faire mieux qu’une 6ème place au final. Une véritable déroute, presque inexplicable, qui n’a pas manqué de faire réagir Joel Embiid. Grand fan de Max Verstappen, dont il avait célébré le titre en caleçon chez lui il y a quelques mois, le pivot des Sixers ne s’est pas gêné pour balancer un tacle appuyé à Ferrari :
I might as well be a Ferrari strategist right now lol.. every week is more incredible than the other
— Joel “Troel” Embiid (@JoelEmbiid) July 31, 2022
Ce serait moi l’ingénieur chez Ferrari ce serait la même chose lol.. Chaque semaine est plus incroyable que la précédente.
Il faut dire que les semaines se suivent et se ressemblent bien trop souvent pour l’écurie italienne, qui avait déjà failli faire sortir Evan Fournier de ses gonds tout récemment. En Hongrie, ne placer aucun de Leclerc ou Carlos Sainz sur le podium relève de la faute professionnelle au vu du déroulé de la course et des qualités de la voiture cette année. Pourtant, Mattia Binotto n’a pas souhaité remettre en cause les choix stratégiques de Ferrari après la course. Une fois de plus.
Leclerc, lui, s’est montré particulièrement agacé, et a rappelé que tout se déroulait bien en medium avant la décision fatidique du passage aux pneus durs. Désormais distancé au classement, le Monégasque aura besoin d’un miracle pour revenir dans ce championnat. Verstappen et Embiid, eux, se frottent les mains.
Marque d’excellence et de prestige, Ferrari est bien trop souvent la risée du monde du sport cette saison. Quelque chose doit changer pour la deuxième partie de la campagne, sans quoi Joël Embiid aura encore de quoi fanfaronner aux dépens de Charles Leclerc et Carlos Sainz…