S’ils veulent encore améliorer l’effectif, les Lakers vont devoir monter des échanges d’une manière ou d’une autre. Sauf que ce ne sera pas facile… les franchises concurrentes attendent notamment une chose d’eux, et il ne sont pas prêts à accéder à cette requête.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les options des Lakers pour se renforcer restent toujours limitées. Étant donné que le trio LeBron James-Anthony Davis-Russell Westbrook engloutit la majeure partie de la masse salariale, les Pourpres et Ors ne sont pas une destination intéressante pour les gros free agents et cela s’est vu pendant l’intersaison. À présent, il ne reste plus grand monde de disponible afin de garnir le roster, du moins pas d’un calibre supérieur. Ironiquement, l’un des rares candidats est… Carmelo Anthony, qui a joué chez eux en 2021-22.
Du coup, faute de pouvoir procéder autrement, les dirigeants doivent passer par des échanges afin d’ajouter de nouvelles pièces à l’effectif. On entend notamment parler de Kyrie Irving, qui lorgnerait lui aussi sur une arrivée dans la Cité des Anges afin d’y rejoindre Bron. Ce dernier fait d’ailleurs le forcing pour que la star des Nets vienne, si possible en faisant partir Westbrook. Le problème, c’est que pour le moment, tout type de négociation échoue et pas seulement avec les Noirs et Blancs.
En fait, même si le Brodie fait peur à la concurrence, étant donné ses piètres performances l’an passé ainsi que ses 47 millions de dollars en salaire, il n’est pas le seul facteur qui pénalise sérieusement les Californiens. Ces derniers manquent de picks de draft dans les années à venir et souhaitent donc conserver les rares restants (2027 et 2029). Sauf que comme l’a indiqué récemment l’intimer Marc Stein, c’est précisément ce que veulent les autres équipes, afin de booster la cote d’un package offert par le GM Rob Pelinka :
LA réticent à l’idée de lâcher ses picks de draft
Apparemment, personne ne veut faire un transfert avec L.A. sans récupérer les deux choix de premier tour des Lakers qu’ils sont en mesure d’échanger. Le manque bien connu d’atouts de trade des Lakers, entre-temps, a fait échouer leurs tentatives d’arracher Irving aux Nets ou même de réaliser l’un des plans B dont ils ont discuté, comme avec Indiana pour acquérir Myles Turner et Buddy Hield (ou Hield en solo).
Jusqu’à présent, les Lakers ont montré leur volonté de ne céder qu’un seul des deux picks… et, en fonction du partenaire de transfert, ils pensent chercher à protéger ce choix plutôt que de l’envoyer sans protection.
Dit comme cela, ça ne sent vraiment pas bon pour les Angelinos. On peut comprendre leurs réticences, mais dans les faits, cela les empêche de pouvoir revenir plus forts en 2022-23.
Or, ça s’apparente à une obligation pour Los Angeles, et pas seulement parce qu’il faut se ressaisir après une saison qui les a vu manquer les playoffs. S’il ne prolonge pas d’ici au 4 août, LeBron sera en effet agent libre en juin prochain et si le projet de la franchise ne lui plaît pas, rien ne dit qu’il souhaitera alors demeurer sur place. Surtout si la perspective de jouer avec son fils Bronny parvient à se concrétiser, le jeune garçon devant intégrer la NBA en 2024. Pas sûr que ça se fasse chez les Californiens…
Les Lakers ne veulent pas lâcher leurs choix du premier tour en 2027 et 2029, souhaitant conserver quelques atouts en manches. Le souci, c’est que de cette façon, les Pourpres et Ors se privent probablement d’une campagne 2022-23 de meilleure qualité.