puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Rudy Gobert est désormais un joueur de Minnesota, après presque une décennie entière passée à Utah. Le big man de l’Hexagone a d’ailleurs révélé pourquoi les Mormons avaient décidé de couper les ponts avec lui. Une logique qu’il a totalement acceptée, selon ses dires.
Neuf ans au sein d’une seule et même franchise, c’est une prouesse de moins en moins réalisée de nos jours. C’est pourtant ce qu’est parvenu à faire Rudy Gobert sous les couleurs du Jazz, une fidélité qui a pris fin avec son transfert vers les Timberwolves, il y a quelques jours. Le pivot français fait indéniablement partie des meilleurs joueurs all-time de son ancienne équipe, ayant notamment gagné trois titres de Défenseur de l’Année sur place.
Une période assez prolifique donc sur le plan individuel, mais ce ne fut pas la même histoire collectivement parlant, The Stifle Tower n’allant jamais plus loin que le second tour des playoffs. Ces échecs à répétition ont finalement eu raison de sa présence à Salt Lake City, c’est tout du moins ce que pense l’intéressé comme il l’a expliqué en conférence de presse. D’après le Tricolore, le départ du coach de longue date y a également été pour beaucoup dans le choix des Mormons :
La fenêtre de tir du Jazz pour le titre expirée ?
C’est une bonne question. Évidemment, la perte de Quin (Snyder, ndlr) a joué un rôle important. Quin était une grande partie de ce que nous faisions, il était là depuis 8 ans. Parfois la fenêtre pour gagner n’est pas toujours très grande. Pour nous à Utah, c’est un peu ce qui s’est passé. L’organisation a estimé que nous avions dépassé la fenêtre que nous avions ces dernières années.
Je pense que ce sera toujours une équipe très compétitive, mais ils ont estimé qu’avec tous les atouts qu’ils pouvaient obtenir pour moi, il était préférable pour eux de procéder de cette manière. Je pense que c’est potentiellement une situation gagnant-gagnant, pour tout le monde concerné. Ils m’ont mis dans une situation idéale pour gagner et j’en suis très reconnaissant.
Après plusieurs années à ne pas pouvoir aller ne serait-ce qu’en finales de conférence, les dirigeants ont estimé que l’occasion n’était plus saisissable, à présent. Dans ces conditions, mieux vaudrait donc repartir de pratiquement zéro, à travers une palanquées de choix de draft à utiliser ou à trader pour de gros joueurs. Heureusement, le n°27 ne garde pas de rancoeur envers son ancienne écurie, comme en témoigne son message pour les fans.
Le Jazz a décidé qu’il était temps de tourner la page, et Rudy Gobert sera donc désormais son rival de division, avec les Timberwolves. On peut toutefois s’attendre à ce que les retrouvailles soient chaleureuses, les deux partis s’étant quittés en bons termes.
