Détenue depuis maintenant 139 jours en Russie, Brittney Griner espère encore et toujours une initiative du gouvernement américain pour la ramener aux États-Unis. Dans ce contexte, sa coach au Phoenix Mercury, Vanessa Nygaard, a dégoupillé, mentionnant notamment le nom de LeBron James !
Breanna Stewart, Skylar Diggins-Smith, Elena Delle Donne… Les stars de WNBA ont beau enchainer les déplacements et les matchs, elles lui gardent toujours une place dans leurs pensées et leurs prières. Emprisonnée depuis le 17 février en Russie, Brittney Griner manque cruellement à ses pairs. Son absence n’est malheureusement pas prête de s’interrompre, tandis que la date de son procès vient encore d’être repoussée.
Malgré cette situation préoccupante, qui aurait déjà conduit à la résignation bon nombre de gens à sa place, l’intérieur du Phoenix Mercury garde encore espoir. À ce titre, elle vient de rédiger une lettre poignante pour Joe Biden, qui semble être le seul en mesure de mettre fin à sa détention à l’étranger. Un geste qui a provoqué de vives réactions dans la ligue féminine nord-américaine.
La triste comparaison LeBron/Griner de Vanessa Nygaard
En conférence de presse avant le match du Mercury face aux Los Angeles Sparks, ce mardi, la coach de Brittney Griner, Vanessa Nygaard, s’est tout d’abord réjouie d’avoir pu lire les mots envoyés par sa joueuse au président américain :
C’est génial qu’elle ait pu nous transmettre ce message. En espérant que certaines personnes y prêteront attention.
Une petite pique adressée au gouvernement Biden, dont le manque de réactivité et l’inaction dans cette affaire commence sérieusement à en agacer certains. Le chef d’État semblait pourtant prêt à prendre une folle décision pour ramener la double championne olympique aux US, mais celle-ci se fait encore attendre. Un constat qui outre Nygaard, persuadée que Griner paye son manque de renommée… par rapport à une superstar NBA bien précise !
Si c’était LeBron, il aurait déjà été rapatrié, pas vrai ? Ça montre bien la valeur accordée aux femmes. Ça montre bien la valeur accordée à une personne noire. Ça montre bien la valeur accordée à une personne gay. Toutes ces choses. Et on le sait. C’est pour ça que c’est encore plus douloureux.
Un discours ultra-cash, dans lequel LeBron James s’est retrouvé impliqué sans trop le vouloir.
D’après la technicienne de Phoenix, la célébrité internationale du King lui aurait permis d’être tiré d’affaire bien plus rapidement que Griner, et son aura beaucoup plus modeste, même outre-Atlantique. Le leader des Lakers n’a pour sa part pas grand chose à se reprocher dans ce dossier, lui qui multiplie les appels et les initiatives pour libérer BG. Espérons quoi qu’il en soit que ces divers messages finiront par aboutir pour les proches de la joueuse.
Révoltée par le temps mis pour rapatrier Brittney Griner aux États-Unis, Vanessa Nygaard s’est donc lancée dans cette métaphore sur LeBron James. Le pire, c’est que la coach n’a certainement pas tort !