Échangé chez les Wolves vendredi soir, Rudy Gobert portera un autre maillot pour les saisons à venir. Un moment important pour le Français, qui doit logiquement être déçu après ce départ du Jazz. Mais alors, pourquoi le front office a fait ce choix, et maintenant ? On en sait déjà plus grâce à The Athletic.
Pour le Jazz, le changement a lieu maintenant. Après des années d’échecs répétés au sein de cette conférence Ouest, la franchise a dit stop. Donovan Mitchell va rester, du moins pour le moment, mais ce n’est pas le cas de Rudy Gobert, qui a été envoyé chez les Wolves ce vendredi dans un trade majeur à 6 joueurs et de multiples picks. Un vrai risque pour Minnesota, mais il faut croire que la franchise voulait absolument recruter le pivot.
Un dénouement pas si surprenant que ça, tout d’abord parce que Gobzilla était souvent cité dans des rumeurs depuis quelques semaines. Vu l’élimination du Jazz au second tour des playoffs, il aurait été anormal pour Utah de ne pas se poser des questions sur ses joueurs clés. Le verdict est tombé : le front office souhaite avancer sans Rudy, qui était apparemment vu comme un frein à l’ascension de ce roster.
Pourquoi le Jazz voulait tourner la page Rudy Gobert
Ce n’est pas nous qui le disons, mais bien Tony Jones, de The Athletic. Le journaliste, proche du Jazz, est un peu revenu sur les raisons de ce départ. Gobert file direction les Wolves certes, mais pourquoi Danny Ainge a voulu échanger le Français ? Veut-il une autre star aux côtés de Mitchell pour le titre ? Manifestement, c’est le contrat du Français qui lui revient en pleine face.
Le Jazz a vu le contrat supermax de Rudy Gobert comme un obstacle. L’actuel noyau de joueurs du Jazz a atteint son meilleur niveau avec un second tour de playoffs, et Ainge pensait qu’il fallait se débarrasser de Gobert pour avancer. D’autres équipes et d’autres packages étaient disponibles pour Rudy. Mais une fois que Minnesota a proposé quatre premiers tours, un échange de pick, Kessler, drafté à la 22ème place de la dernière draft, le Jazz s’est dit qu’il était temps de passer à l’action.
Une réflexion quelque part logique pour le Jazz, qui ne fait que stagner depuis des années. La question étant : est-ce la faute de Gobert ? Ou peut-être celle de Mitchell ? On devrait avoir la réponse lors des saisons à venir. Néanmoins, les mouvements devraient continuer :
Le Jazz est très loin d’en avoir terminé avec sa offseason. La franchise dispose de 8 arrières dans le roster, avec des joueurs qui vont donc forcément partir. Quant à Mitchell, le front office ne souhaite pas le trader. Néanmoins, si une offre à la Gobert arrive, il sera difficile de ne pas écouter. Mais pour l’heure, le plan est que Mitchell mène le Jazz la saison prochaine.
Rudy Gobert n’était pas le premier trade du Jazz dans cette offseason, et visiblement, loin d’être le dernier. Les changements seront nombreux à Salt Lake City, toujours dans le but de viser le titre. Cependant, un départ de Donovan Mitchell n’est pas à exclure non plus si la bonne offre se présente.