L’annonce du départ de Victor Wembanyama a fait des émules, en particulier du côté de son écurie de l’ASVEL. Son entraîneur T.J. Parker, le frangin de Tony, a d’ailleurs livré sa première déclaration sur l’affaire à RMC Sports, récemment. Difficile de se montrer plus clair de sa part.
Tout juste auréolé de son troisième titre de champion de France consécutif, l’ASVEL vient toutefois de prendre un sérieux coup sur la tête. En effet, Victor Wembanyama a annoncé vouloir quitter l’escouade après seulement un an, et il a même déjà choisi son équipe d’après ESPN. Direction les Metropolitans 92 pour le grand espoir français, dont le clan n’appréciait pas les rapports qu’il entretenait avec son entraîneur T.J. Parker.
Si l’équipe lyonnaise a rapidement rebondi en annonçant la signature de Nando DeColo, la déception est tout de même de mise concernant la pépite française. Les dirigeants espéraient pouvoir faire de grandes choses avec lui avant d’être drafté en juin prochain, mais il va finalement devenir leur adversaire en 2022-23. Au cours d’une interview menée avec RMC Sports, Parker a livré sa première réaction sur le sujet. Sans surprise, il n’était pas particulièrement enchanté :
T.J. Parker réagit à l’annonce de Victor Wembanyama
🏀💬 TJ Parker, manager de l’ASVEL, sur le départ du phénomène Victor Wembanyama : « Au club, on a tout fait pour le mettre dans les meilleures conditions. Après, c’est son choix. Ça n’empêche pas que c’est un super gamin. Bonne chance pour la suite. » #rmclive pic.twitter.com/uLczb8faiE
— Super Moscato Show (@Moscato_Show) June 30, 2022
Est-ce que je suis déçu ? Je ne peux pas me mettre à sa place. On a tout fait pour le mettre dans les meilleures conditions possibles. C’est son choix, alors il faut le respecter. Victor est un super gamin et je lui souhaite bonne chance pour la suite. Tout ce que je lui souhaite, c’est de rester en bonne santé, c’est le plus important (pour lui, ndlr).
Le tacticien se montre tout de même très classe pour le coup, acceptant malgré lui le choix de son poulain. En revanche, il refuse de penser qu’il aurait dû en faire davantage pour le convaincre de rester :
C’était une année difficile pour Victor, il a loupé six mois. Il n’a pas eu de chance, les pépins physiques ne l’ont pas aidé. Mais au mois d’avril, il a eu un vrai bon passage. Il n’a fait que monter en puissance. (…) Est-ce que j’ai des regrets ? Pas du tout. Pour le faire jouer plus, il ne faut pas être blessé. Quand il était là, je le faisais jouer.
Cette dernière remarque fait écho à celle de son frère quelques jours auparavant, Tony Parker ayant déclaré qu’il aurait tout construit autour de Wembz s’il avait décidé de rester. Cela impliquait notamment de le faire jouer une bonne trentaine de minutes par match, un temps de jeu qu’on lui a offert immédiatement du côté de Boulogne-Levallois. Du côté de Villeurbanne, on va donc devoir ruminer ce revirement de situation pendant encore un moment.
T.J. Parker n’est clairement pas fan de la décision de Victor Wembanyama, mais il ne peut malheureusement que s’y plier. En tout cas, les retrouvailles entre le pivot et son ancienne écurie risquent d’être bouillante, la saison prochaine.