À l’approche de son retour dans l’octogone UFC, Ciryl Gane continue d’être interrogé sur sa défaite rageante face à Francis Ngannou. Relancé par L’Équipe sur le sujet, Bon Gamin a offert une nouvelle déclaration polémique sur la physionomie de ce combat !
Déjà scruté par tout le public français lors de son dernier choc disputé à Los Angeles, il devrait logiquement l’être encore plus pour son premier combat MMA à Paris. Tête d’affiche de la première soirée UFC organisée dans la capitale française, Ciryl Gane aura affaire à un redoutable adversaire, en la personne de Tai Tuivasa. Pour l’heure, c’est cependant sur son ancien rival qu’il est le plus souvent appelé à s’exprimer.
En effet, sa défaite essuyée contre Francis Ngannou reste encore au cœur de l’actualité. En partie à cause de lui, d’ailleurs, et de ses déclarations incendiaires. Il y a quelques semaines, le poids lourd français revenait ainsi sur ce title-fight perdu avec un discours qui passait mal auprès des fans. Il n’a malgré tout pas souhaité changer son fusil d’épaule ces dernières heures.
Ciryl Gane remet le couvert sur son duel contre Ngannou
Sujet d’une récente interview de L’Équipe, Gane affirme tout d’abord avoir tiré des enseignements positifs de ce revers contre le Predator :
Ce que je retiens de la défaite face à Francis, c’est que je ne suis pas passé loin de la victoire, et que je me suis bien rendu compte que la défaite me pique, étant donné que c’était la première pour moi, et que je suis un réel compétiteur.
Une fois cette note encourageante livrée, Bon Gamin a encore une fois retracé le déroulé de cet affrontement, statuant de nouveau qu’il aurait aisément pu s’imposer… en l’absence d’un détail :
Si je ne m’étais pas fait attraper en lutte, et si on était resté sur la physionomie des deux premiers rounds, ça aurait été un combat facile, oui.
Pour aller dans le sens de Gane, il est vrai que sa performance sur les deux premiers rounds le prédestinaient à la ceinture de champion. De même, la question du journaliste semble l’avoir poussé à répéter cette pensée « révisionniste ». Toutefois, le fait qu’il occulte de nouveau les 15 dernières minutes du combat et ses difficultés au sol ne devrait pas plaire à certains observateurs.
Ces derniers risquent de lui reprocher ce genre de raisonnement, qui n’aurait selon eux aucune valeur après un échec pareil. Ils pourraient également remettre en avant l’état de santé de Ngannou pour cette affiche, et la grosse contrainte à laquelle le Camerounais a dû faire face à quelques minutes de son entrée dans la cage. Chacun se rangera dès lors dans le camp qu’il estime être le bon !
Ciryl Gane persiste et signe : sans sa mésaventure au sol, il se serait facilement débarrassé de Francis Ngannou pour s’emparer de la ceinture des poids lourds UFC. Pas sûr que cela l’aide à faire re-grimper sa cote !