Les Lakers n’ont pas vécu des mois faciles dernièrement, eux qui ont dû subir l’acharnement provoqué par leur absence des playoffs cette saison. Rien à voir cependant avec la terrible épreuve traversée par l’un de leurs nouveaux arrivants, passé tout proche de la mort.
L’avènement des réseaux sociaux a ses bons côtés, mais complique néanmoins un peu plus le métier de joueur NBA. Depuis quelques années, les stars de la ligue doivent en effet composer avec le flot incessant de critiques qu’ils peuvent recevoir sur ces plateformes. Celui-ci se révèle encore plus terrible pour les membres de grosses franchises, à la fanbase conséquente et exigeante.
À ce titre, les Lakers n’ont pas échappé aux reproches ces derniers mois. Incapables de se qualifier pour les playoffs malgré les noms clinquants qui composaient leur roster, les hommes de Frank Vogel ont vécu pour certains un véritable calvaire. Or, aucun n’osera se plaindre de ce phénomène et de ces dérives auprès de leur nouvel entraineur, Darvin Ham, et son passé tourmenté.
L’aveu choquant de Darvin Ham, survivant
Contrairement à sa nouvelle équipe, Ham sort plutôt d’une période de grand bonheur, lui qui a été sacré champion en tant qu’assistant coach des Bucks en 2021. En revanche, il sait que les semaines qui l’attendent à L.A. ne seront pas forcément de tout repos. Le technicien affirme néanmoins arriver sans pression sur place, lui qui peut déjà s’estimer heureux… d’être en vie !
Darvin Ham on the pressure of coaching the Lakers: "I grew up in Saginaw, Michigan. I was shot in the face by accident on April 5th, 1988. You go through something like that it's going to do one of two things, it's going to make you fearful or fearless. It made me fearless." pic.twitter.com/0VebrSai6f
— Michael Scotto (@MikeAScotto) June 6, 2022
Darvin Ham au sujet de la pression qui accompagne le rôle d’entraineur des Lakers : « J’ai grandi à Saginaw, Michigan. J’ai pris une balle dans la tête par accident le 5 avril 1988. Quand vous traversez quelque chose comme ça, ça peut provoquer deux types de réaction chez vous. Ça vous rend soit terrorisé, soit sans peur. Moi, ça m’a rendu sans peur. »
En effet, il est sans doute plus facile pour Ham de relativiser la vie en NBA aujourd’hui, après avoir vécu un tel traumatisme en tant qu’adolescent. Réputée pour son taux de criminalité, près de deux fois plus important que la moyenne aux États-Unis, la ville de Saginaw, qui a également vu naître Draymond Green et Kenyon Martin, a donc au moins eu le mérite de forger de forts caractères au sein de la ligue !
La pression constante et élevée qui accompagne ses nouvelles fonctions d’entraineur aux Lakers ? Pas de quoi trembler pour Darvin Ham, qui a vécu bien plus terrifiant dans sa jeunesse. Le jeune coach peut au contraire se réjouir d’avoir droit à une telle opportunité après avoir échappé de peu à la mort !