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Grand amoureux du basket, Evan Fournier n’a pas pu échapper au succès planétaire de The Last Dance il y a deux ans. Dernièrement interrogé sur le documentaire portant sur la carrière de Michael Jordan, le Français a balancé une réaction plutôt géniale !
En plein début de confinement, tandis que le commun du mortel cherchait des occupations dans ce contexte inédit, sa sortie a eu l’effet d’une bombe. The Last Dance n’a pas simplement été suivi par les passionnés de NBA et de basket, mais par un public beaucoup plus large. Un succès en grande partie dû à l’aura de Michael Jordan, dépassant largement les limites de son sport.
Dès lors, impossible de passer à côté de ce phénomène pour les fans de la balle orange, et même pour les joueurs de la ligue. Ils ont ainsi été nombreux à suivre de façon hebdomadaire le récit de la carrière de His Airness, et à avoir été frappé par son aspect légendaire. Cela a par exemple été le cas d’Evan Fournier, qui a eu l’occasion de revenir sur le fameux documentaire récemment.
Le constat cash d’Evan Fournier devant The Last Dance
Invité ces derniers jours de l’émission Clique, Fournier y a bien évidemment évoqué Michael Jordan et la grosse production Netflix relatant ses exploits. Questionné par Mouloud Achour, il a ainsi révélé le mood dans lequel le met la série « The Last Dance » lorsqu’il regarde des épisodes. Et comme bien souvent, il en ressort une punchline plutôt épique de l’arrière français :
Evan Fournier : Franchement ? J’me dis, « Putain, j’suis nul ! » (Rires)
En dehors de ce complexe d’infériorité, Evan affirme avoir tiré de nombreux enseignements devant le show :
Le voir gagner six titres, c’est un rêve. Et t’apprends beaucoup avec ce reportage. Même si j’avais déjà tout regardé sur Jordan, j’ai beaucoup appris.
À commencer par une nouvelle perception de la recette pour gagner :
Tu sais, moi, je suis quelqu’un de super déterminé, discipliné, etc. Si on va tous dans la même direction, il faut pas déconner, tout le monde doit filer droit. Et à un moment, dans le reportage, les Bulls sont en Finales NBA, et ils t’expliquent que Dennis Rodman s’est cassé à Vegas, et qu’il a dit au coach, « J’en peux plus, je vais péter un plomb, faut que je m’amuse. » Et il (Phil Jackson) lui a dit, « Vas-y, on te laisse 48 heures ».
On parle quand même de Phil Jackson et Michael Jordan, deux légendes du basket. Et ils lui accordent ça parce qu’ils savent ce que vaut Dennis, qu’ils ont vraiment besoin de lui pour gagner parce qu’il est indispensable, et parce qu’ils connaissent sa personnalité. Moi, ça, je me serais dit, « Jamais de la vie ». Donc je me suis dit qu’il fallait peut-être plus travailler en fonction de la personnalité des gens pour tirer le meilleur d’eux. Faut pas que ce soit nécessairement l’armée.
Comme n’importe quel joueur de basket, ou même simple fan, Evan Fournier s’est senti bien ridicule en (re)découvrant les prouesses de Michael Jordan. De quoi nous faire au moins un point commun avec l’arrière des Knicks !
