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Chet Holmgren est annoncé comme l’un des principaux prospects de la draft 2022 et les attentes autour de lui sont élevées. Cependant, il subsiste encore quelques zones d’ombres à son sujet… Un scout anonyme a notamment mis en lumière l’un de ses gros points faibles.
Si Victor Wembanyama n’arrivera en NBA que dans un an, l’un de ses principaux rivaux s’est présenté à la draft dès le mois de juillet à venir. Auteur d’une belle saison freshman du côté de la fac de Gonzaga, Chet Holmgren va tenter sa chance sur le champ et il n’a pas trop de soucis à se faire. Les observateurs voient en lui un futur prodige, et les dernières rumeurs font de lui un candidat au premier choix de l’édition de cette année.
Preuve du talent énorme que le pivot renferme, les observateurs le considèrent même comme un profil assez unique dans l’histoire, sorte de Rudy Gobert avec un shoot à trois points. C’est dire à quel point il est attendu ! Néanmoins, tous les voyants ne sont pas encore au vert pour lui, pas une surprise à seulement 20 ans. Un scout anonyme a notamment soulevé un défaut assez problématique à son sujet, comme l’a relayé le journaliste Rafael Barlowe :
Incertitude autour de l’utilisation de Chet Holmgren
Il a dit qu’il pensait que la plus grande qualité de Chet Holmgren en défense, en dehors de sa capacité à bloquer les tirs, était sa capacité à bouger ses pieds et à changer de place dans le périmètre pour défendre les guards. Mais il a dit que cela signifie que si vous voulez qu’il soit votre premier défenseur sur pick & roll, vous devez le faire jouer au poste 5.
Sauf qu’il a aussi dit que si vous le faites jouer en pivot, il va se faire enterrer. Et pas nécessairement par vos Jokic, par vos Embiid. C’est des gars comme Jonas Valanciunas. Même un Rudy Gobert peut l’enfoncer sans problème. Est-il assez fort pour gérer ça ? Alors il a dit, oui, qu’il apporte de la valeur en tant que contreur de tirs côté faible, mais vous pouvez en quelque sorte l’exclure du jeu si vous l’avez au poste 4.
Si la star des équipes jeunes de Team USA intrigue autant, c’est aussi à cause de ses dimensions physiques : du haut de ses 2m13, il ne pèse pourtant qu’à peine 90 kilos. C’est très peu pour un big man de la grande ligue, ce qui veut dire qu’il va se faire bousculer à ses débuts. D’autant plus qu’en tant que haut choix de draft, il sera automatiquement ciblé par les attaquants adverses. Le faire démarrer au poste de pivot n’est donc pas forcément l’option la plus sûre.
Sauf que comme le dit le scout, le faire jouer ailier-fort n’est pas non plus la meilleure solution à terme, puisque son équipe ne pourrait pas exploiter tout son potentiel. Ce serait un immense gâchis, car il en a à revendre au point qu’il se considère comme le futur meilleur joueur de la ligue. Au moins, il ne manque pas de confiance ! S’épaissir semble cependant une priorité pour lui cet été, afin de mieux résister aux contact sous le cercle. Attention cependant à ce que ça ne perturbe pas trop son jeu.
Chet Holmgren est promis à un brillant avenir, mais il va devoir faire face à quelques défis au moment d’entrer dans la grande ligue. C’est à la pépite US de montrer qu’elle peut s’adapter, face à des pivots plus puissants et plus expérimentés.
