Duo de légende, Kobe Bryant et Shaquille O’Neal ne s’entendaient toutefois pas sur de nombreux sujets. Une caractéristique du Big Aristote irritait d’ailleurs Vino au plus haut point, comme il l’expliquait il y a quelques années. Selon lui, les Lakers auraient gagné bien plus de titres sans cette sale habitude du pivot !
Au début du 21e siècle, impossible de passer à côté des Lakers emmenés par Kobe Bryant et Shaquille O’Neal. L’expérience est même à prendre au sens littéral, puisque les Pourpres et Ors ont tout simplement massacré leurs adversaires entre 2000 et 2002. À la clé, un three-peat retentissant, le dernier en date d’ailleurs, avec un Big Diesel inarrêtable et un jeune arrière qui s’imposait petit à petit comme l’un des meilleurs de la ligue à son poste.
L’association a pris fin en 2004, suite au départ du Shaq et une tension énorme entre les deux superstars qui ne pouvaient alors plus se supporter. Le Mamba avait notamment un gros problème avec l’éthique de travail du son coéquipier, qu’il jugeait inexistante. Un comportement intolérable pour un bourreau d’entraînement tel que lui, comme il l’a confié dans une interview des années plus tard. Pour KB24, pas de doute possible : si O’Neal avait été plus discipliné, il serait devenu le GOAT et lui aurait plus de titres de champion que de doigts !
L’éthique de travail du Shaq, une horreur selon Kobe
Il serait le plus grand de tous les temps. Il serait le premier à vous le dire. Ce type était une force comme je n’en avais jamais vue. C’était fou. Un gars de cette taille, généralement les gars de cette taille sont un peu timides. Ils ne veulent pas être grands, ils ne veulent pas être gros. Lui s’en fichait. Il était méchant, il avait l’esprit de compétition, il était vindicatif. Si seulement il avait été sérieux dans le gymnase, j’aurais eu 12 p*tains de bagues.
C’était en effet le gros point faible du Shaqtus, tout au long de sa carrière : aussi dominateur qu’il a été sur les parquets, il n’a jamais montré un réel intérêt à bosser dur en dehors des matchs. Avec son gabarit monumental, il détruisait déjà sans forcer la concurrence, alors il préférait prendre du bon temps à la place. Son alimentation était donc tout sauf irréprochable, et ce n’est pas un hasard s’il a enchaîné les pépins physiques en fin de parcours.
On était effectivement loin du modèle de travail qu’était Vino, dont la discipline est une référence à travers l’ensemble du monde du sport. Mais d’un autre côté, le Shaq n’aurait pas été celui que l’on a appris à adorer s’il n’était pas resté ce clown des terrains, toujours près à amuser la galerie. Là où Bryant ne souriait que rarement, le Big Aristote avait lui systématiquement une blague ou une punchline à partager, pour le plus grand plaisir des médias.
Au grand dam de Kobe, Shaquille O’Neal n’est jamais parvenu à adopter la même éthique de travail que lui. D’un autre côté, cela n’a pas empêché les deux hommes d’amasser les trophées à la pelle, même s’ils ont effectivement fini loin des 12 bagues de champion.