Personnalité aux multiples facettes, Michael Jordan est tout simplement différent du commun des mortels. La preuve avec une révélation assez folle sur le rapport au sommeil de la légende des Bulls…
Au delà de ses innombrables titres, records et exploits en tous genres sur les parquets, Michael Jordan fascine aussi par son personnage. Star planétaire dans une époque antérieure aux réseaux sociaux, His Airness a longtemps cultivé la discrétion, ce qui n’a pas empêché plusieurs facettes sombres d’émerger dans l’oeil public (son addiction au jeu, le décès de son père…). En somme, c’est le mode de vie quasi-secret de MJ qui a longtemps suscité la curiosité. Et pour cause.
Michael Jordan n’avait pas besoin de sommeil
Connu pour ses grandes escapades nocturnes alors que James Harden n’était encore qu’un bambin, Jordan était connu en NBA pour une particularité plutôt incroyable : son absence de besoin de dormir.
Au micro du Rex Chapman Show, l’ancien coéquipier de Sa Majesté et triple champion NBA BJ Armstrong a fait cette révélation assez dingue :
J’étais impressionné par la capacité de ce gars à s’entraîner aussi dur, à jouer le soir, puis à recommencer en jouant toujours aussi fort à la fois à l’entrainement et en match. Et encore, dites-vous bien qu’on a jamais vu Michael Jordan au maximum de ses capacités, parce qu’il n’a pas dormi pendant 14 ans.
Que veut dire BJ Armstrong par là ? C’est très simple. MJ avait un corps formaté différemment, qui lui permettait de dormir beaucoup moins que la moyenne – ce qui a été corroboré par d’autres anecdotes, presque flippantes. Par conséquent, le numéro 23 des Bulls pouvait passer d’innombrables nuits dans les casinos huppés de la ville ou dans des fêtes, et être frais comme un gardon le lendemain, prêt à s’entrainer le matin et à marquer 50 points le soir.
Un rythme de vie assez fou, qui a notamment surpris toute la Dream Team durant les Jeux Olympiques de Barcelone. Magic Johnson et consorts se souviennent que MJ n’a pratiquement pas fermé l’oeil de la quinzaine, sans jamais fléchir dans son énergie sur le parquet et en dehors. Entrainements, matchs, jeux de cartes jusqu’au petit matin, parcours de golf, balades… C’est bien simple : la fatigue n’est pas un mot que l’organisme du Hall of Famer tolère.
Une approche assez surhumaine, qui tranche avec les propos de nombreux joueurs NBA sur la question. En 2019, Vince Carter, CJ McCollum ou encore Tobias Harris avaient évoqué au micro d’ESPN l’importance du sommeil, sans lequel les performances étaient, selon eux et selon la science, inévitablement impactées. On aurait donc pu avoir un Michael Jordan encore meilleur s’il avait parfois pris le temps de se reposer…
Véritable force de la nature, capable de repousser les limites physiques et notamment celles du sommeil, Michael Jordan était définitivement un personnage à part en NBA. De quoi faire encore tourner la tête à ceux qui ont été ses coéquipiers… même trois décennies plus tard.