Envoyé en vacances bien plus tôt qu’il ne l’aurait souhaité, Evan Fournier a accepté de dresser le bilan de sa première saison chez les Knicks dans le Canal Sports Club. Entre déception collective, adaptation et satisfaction individuelle, le Français n’a pas éludé le moindre sujet.
Arrivé avec des rêves et des ambitions plein la tête, il a malheureusement vite déchanté, et se retrouve désormais contraint de tirer les leçons de sa saison. Pour la première fois depuis 2018, Evan Fournier ne dispute pas les playoffs NBA. Un constat rageant pour lui et ses coéquipiers des Knicks, qui espéraient faire mieux que l’an dernier et passer cette fois-ci un tour de postseason.
Sur le plan individuel aussi, l’arrière français aura vécu un exercice des plus contrastés. Malgré quelques coups d’éclat notables, il aura en effet manqué de régularité dans ses performances, à l’image de tous ses partenaires. C’est donc avec une bonne dose d’auto-critique qu’il est revenu sur ce début d’aventure à New York lors de la dernière émission du Canal Sports Club.
Regrets, amertume, métamorphose : Fournier se confesse
Sujet d’un reportage diffusé ce samedi 23 avril sur la chaîne cryptée, Fournier a tout d’abord pesté contre la trajectoire empruntée par son équipe ces derniers mois :
On avait de grosses attentes et les fans aussi. On a très bien commencé puis il y a eu de grosses déceptions. Ça fout les boules, tu te dis que tu passes à côté de quelque chose de beau.
Quant à son nouveau rôle sous les ordres de Tom Thibodeau, More Champagne avoue avoir eu du mal à s’y habituer :
J’ai mis du temps à vraiment comprendre la façon dont on voulait m’utiliser. On m’a mis sur un rôle de shooteur extérieur, ce qui n’avait jamais vraiment été ma force. J’étais hors-rythme au début, et mes performances en ont pâti. J’ai pris du recul et je me suis demandé comment aider l’équipe.
Au final, ce statut inédit pour lui a fini par lui convenir, puisqu’il a carrément tapé un record de franchise all-time. Avec du recul, Evan se réjouit donc de sa capacité d’adaptation, encore plus à ce stade de sa carrière :
Sur ma production à 3 points, j’ai fait ma meilleure saison, étant 4ème de toute la NBA en shoots inscrits en la matière. J’ai montré que j’étais capable de pouvoir m’adapter. Des joueurs qui changent la façon dont ils jouent après 10 ans de NBA, il y en a pas beaucoup. Et au final j’ai kiffé. C’était cool, et j’en ressors meilleur.
À 29 ans, Fournier devait tôt ou tard s’orienter vers cette reconversion en tant que shooteur, et l’a donc débutée à merveille dans la Big Apple. Désormais fixé sur ce point, il saura quels domaines travailler cet été pour revenir plus fort la saison prochaine, et aider encore plus NY !
Évidemment pas satisfait par les résultats obtenus par les Knicks cette saison, Evan Fournier se réjouit néanmoins de sa transformation en tant que pur shooteur. De bonne augure pour la suite de son séjour à New York !