Précieux dans le succès à l’arrachée du Jazz face à Dallas, Rudy Gobert a laissé retomber la pression après la rencontre. La marque d’un grand soulagement pour le Français, qui a signé une performance de haute voltige face à Luka Doncic and co.
C’est sûrement un moment thérapeutique. Alors que le Jazz jouait gros et que le drama autour notamment de Rudy Gobert et Donovan Mitchell pesait lourd sur les épaules de l’effectif, les deux hommes ont combiné pour signer un alley-oop qui a terrassé Dallas dans l’ultime minute de la rencontre. A la baguette, Spida, et à la conclusion, notre Frenchie en personne :
DONOVAN TO RUDYYYYYY pic.twitter.com/S3KnjvyFrQ
— Parlons NBA (@ParlonsNBA) April 23, 2022
Un point d’exclamation au match très solide réussi par le Français, implacable au rebond et toujours aussi précieux en défense. Statistiquement, c’est d’ailleurs très propre :
Rudy Gobert today:
— StatMuse (@statmuse) April 23, 2022
17 PTS
10 OREB
5 DREB
And a game winning alley oop dunk. pic.twitter.com/jY5wNyayqN
Soulagé, Rudy Gobert se lâche au micro
Après le buzzer final, le héros du jour a été interrogé par le journaliste de terrain de TNT, avec une phrase qui a instantanément fait le tour des réseaux sociaux :
“F*ck the talk”
— NBACentral (@TheNBACentral) April 23, 2022
– Rudy Gobert pic.twitter.com/lAAoevWOgK
Rudy Gobert, interrogé sur les critiques et les ragots sur le Jazz :
« Bats les couilles de ce qu’il se dit. On veut juste être la meilleure équipe qu’on puisse être, vivre l’instant présent, et il arrivera ce qu’il arrivera. On a une opportunité, on doit en tirer le meilleur ».
D’habitude, le natif de Saint-Quentin est plutôt calme et doux face aux micros. Le voir ainsi témoigne à l’évidence d’un immense soulagement pour celui qui n’a pas été ménagé ces dernières semaines, mais qui vient d’offrir une immense bouffée d’oxygène à tout Salt Lake City avec ce panier clutch et ce match solide qui l’a précédé.
Le Jazz a-t-il lancé ses playoffs ce soir, dans le sillage d’un Rudy Gobert défiant et bagarreur ? C’est tout le mal qu’on leur souhaite. En attendant, difficile de ne pas être heureux pour notre Français !