NBA – « C’est le pire joueur de l’histoire » : découvrez le coéquipier le plus nul de Michael Jordan

Au fil de sa longue carrière, Michael Jordan a eu bon nombre de coéquipiers. Certains, comme Scottie Pippen, Dennis Rodman ou Toni Kukoc, sont entrés dans la légende. D’autres… nettement moins. Focus sur le plus mauvais d’entre eux.

Le nom de Ricky Blanton ne vous dit probablement rien, et c’est parfaitement normal. Produit de la fac de LSU de 1984 à 1989, il a été drafté par les Suns avec le 46ème pick cette année-là. Malheureusement pour lui, son niveau a rapidement été jugé insuffisant, et il a été coupé avant de pouvoir disputer le moindre match. Après un tour du côté de Venise en Italie, l’ailier voit son destin basculer à l’été 1992.

Jerry Krause cherche à renforcer l’effectif pour aller signer le three-peat, et fidèle à ce qu’il a fait avec Toni Kukoc, il s’imagine déjà aller trouver une pépite sur le vieux continent. Blanton sort d’une saison aboutie en Italie, avec un peu plus de 20 points par match, mais il déçoit à nouveau avant même le début de l’exercice NBA. Fin octobre, il est remercié par les Bulls. Fin de l’histoire, pour de bon cette fois-ci ? Absolument pas !

Le 10 février 1993, sans que personne ne comprenne trop pourquoi, l’ancien de LSU a droit à un contrat de 10 jours à Chicago. Il en profite pour jouer deux matchs, à chaque fois dans le garbage time une fois la victoire sécurisée par Michael Jordan, Scottie Pippen et consorts, avec des moyennes de 3 points et 1.5 rebond en 6.5 minutes. Le problème, c’est que Blanton se distingue surtout par son impressionnante nullité près du panier. L’ailier manque plusieurs lay-ups tout cuits, et ne touche bien souvent même pas le cercle !

Jugez plutôt sur cette courte vidéo :

Face à une telle démonstration d’incompétence, le commentateur du match face aux Kings craque :

C’est le pire joueur de l’histoire que j’ai vu près du panier.

Vous l’aurez compris, le contrat de 10 jours n’a pas été renouvelé, et Blanton n’a plus jamais foulé un parquet NBA de sa vie. Il a donc joué en tout et pour tout 2 matchs, et a reçu la bague de champion des Bulls en 1993. Plutôt chanceux, on en convient.

Pour la petite histoire, sachez qu’après sa brillante carrière dans la grande ligue, notre génie de la balle orange a joué 2 ans supplémentaires, passant notamment par Châlons-en-Champagne. A 29 ans, il a raccroché les sneakers, a été assistant-coach aux Etats-Unis quelques années, puis entraîneur principal de la fac de Nicholls de 2002 à 2004… pour un bilan désastreux de 9 victoires et 46 défaites. On ne l’a plus revu depuis.

Ricky Blanton ne verra jamais son nom au Hall of Fame, et il y a fort à parier que Michael Jordan l’ait oublié depuis bien longtemps. Pourtant, le bonhomme peut raconter à ses enfants qu’il est bel et bien champion NBA…