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Marcus Smart est le Défenseur de l’Année en 2021-22, mais le résultat final n’a pas plu à tout le monde. Une star de l’Est a notamment affiché tout son dépit d’avoir été ignoré… Le joueur a également donné la raison pour cela, accusant à demi-mot la ligue et les médias.
La bataille pour le DPOY était particulièrement rude cette année, avec énormément de candidats tout à fait légitime dont Rudy Gobert, en quête de sa quatrième distinction dans le domaine. Le big man du Jazz a d’ailleurs fait partie des finalistes, en compagnie de Mikal Bridges (Suns) et Marcus Smart (Celtics), mais c’est bien le dernier cité qui est reparti avec le trophée dans les mains, premier guard à y parvenir en plus de 25 ans (Gary Payton en 1995-96).
Bien évidemment, c’est un immense honneur pour le Bostonien et c’est également mérité, notamment si l’on prend en compte toute sa carrière. Néanmoins, certains de ses concurrents peuvent regretter d’avoir été délaissés pour des raisons parfois un peu obscures. Gobzilla en fait évidemment partie, mais on peut aussi citer Bam Adebayo (4e des votes). Le pivot de Miami n’avait donc pas fini dans le Top 3, mais il ne l’a appris qu’après le décompte des votes. Et ça l’a visiblement énervé, comme il l’a fait savoir aux médias :
Bam Adebayo furieux d’avoir été snobé du DPOY
Bam Adebayo says he didn’t know he wasn’t a DPOY finalist until talking to media after practice. His response:
— Wes Goldberg (@wcgoldberg) April 18, 2022
« Disrespectful… I can do anything those other guys can do. »
Goes on to cite the lack of national TV games as a reason. pic.twitter.com/E8wzs3MrqD
C’est un manque de respect énorme. J’ai l’impression que je peux faire tout ce que deux des trois peuvent faire, en plus, je veux dire, je ne peux pas donner l’impression de chouiner, mais ils jouent tous les trois à la télévision plus que moi, donc je m’y attendais. Ils ont plus de matchs télévisés et ils sont plus exposés, les gens aiment parler d’eux plus souvent. Personne ne veut parler de nous.
Auteur de 19 points, 10 rebonds et 1.4 interceptions par match, l’ancien produit de Kentucky est le socle de la défense des Floridiens, qui fait partie du gratin de la NBA. Top 4 au pourcentage de réussite au tir des adversaires et aux points encaissés, 5e au rating défensif net : le Heat a été un véritable cadenas en 2021-22. Cela a d’ailleurs eu de grosse conséquences sur les résultats de la franchise puisqu’elle a fini en tête de l’Est avec 53 victoires pour 29 défaites.
Sur le papier, le Nigérian d’origine a donc un sérieux dossier, ce qui n’a pourtant pas empêché les journalistes de le snober du podium. Il faut dire que ses stats ne sont pas non plus démentielles pour un intérieur, son 0.8 contre de moyenne faisant notamment tâche face à Gobert par exemple. Par ailleurs, le fait est que seuls 22 matchs de Miami étaient programmés à l’antenne nationale cette année, soit bien moins que pour les équipes des autres candidats. Sa frustration est alors d’autant plus légitime.
Bam Adebayo ne s’en cache pas, il espérait bien plus de considération dans la course au DPOY, au vue de ses performances et de celles du Heat en défense. Le pivot aura l’occasion de se venger l’an prochain, s’il peut maintenir son gros niveau de jeu.
