Anciens rivaux dans les raquettes NBA, Dennis Rodman et Shaquille O’Neal n’ont pas toujours présenté des rapports très cordiaux. Cela s’était par exemple aperçu dans l’un des livres de The Worm, où il avait littéralement carbonisé le Diesel !
Leur rencontre lors de la cérémonie de la 75th Anniversary Team, il y a quelques semaines, ne s’était pas forcément bien déroulée. Réunis sur le parquet de la Rocket Mortgage Fieldhouse le 20 février dernier, Dennis Rodman et Shaquille O’Neal n’avaient pas beaucoup échangé. En revanche, l’ancien pivot des Lakers s’était après coup fait un plaisir de détruire son homologue pour son attitude. Mais il n’est pas le premier à avoir allumé la mèche.
Dennis Rodman démonte le côté business de Shaq
Dans son livre Walk On The Wild Side paru en 1997, Dennis Rodman avait réservé un passage de son œuvre à la gestion de son image de marque, à laquelle il attachait, et attache toujours beaucoup d’importance. L’occasion pour lui d’évoquer le cas de Shaquille O’Neal, lui aussi grand businessman très apprécié des annonceurs… et de flinguer ses pratiques publicitaires !
Certaines personnes se demandent pourquoi des entreprises voudraient quelqu’un d’aussi controversé que moi pour vendre leurs produits. Je vais vous dire pourquoi, et tout le monde le sait. Les clients ne sont pas totalement idiots. Ils voient clair dans l’attitude de quelqu’un comme Shaquille O’Neal, qui non seulement se prostitue avec un million de sponsors, mais qui se comporte aussi comme un sacré idiot.
Vous allez voir Shaq interviewé en direct à la télé, et il va dire quelque chose comme quoi il veut juste être jeune, s’amuser et boire du Pepsi. Euh, ouais. Personne ne va décemment croire que c’est ce qu’il veut vraiment. C’est tellement évident que c’est un ramassis de conneries. Il pourrait aussi bien s’habiller en cannette de Pepsi quand il joue. Personne ne devrait vouloir vendre un produit aussi mal. C’EST PATHÉTIQUE.
Ambiance. Vous l’aurez compris, D-Rod ne plaisante pas lorsqu’il s’agit de partenariats rémunérés, même s’il avoue avoir longtemps été prêt à tout pour gratter un joli complément de salaire.
L’idée de vouloir prêter son nom à une entreprise est bizarre. C’est tentant d’accepter certaines de ces offres, parce que l’argent est tellement facile. C’était surtout vrai tôt dans ma carrière, avant que mon salaire ne soit aussi élevé.
C’est facile pour moi maintenant d’être sélectif, mais avant, c’était sacrément dur de ne pas sauter sur n’importe quelle opportunité. Par chance, je n’ai pas eu beaucoup d’offres avant que je devienne déjanté, donc les tentations n’étaient en quelque sorte pas là. Je suis fier de ne jamais avoir vendu mon âme et lécher des c*ls. Mais la limite est toujours fine quand des gens vendent votre nom.
À 24 ans seulement au moment de la publication de ces lignes, Shaquille O’Neal avait donc dû déguster cette critique cinglante de la part de Dennis Rodman himself. Cela ne l’a pas empêché de rester l’une des mascottes favorites des plus grandes marques US !